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8 juillet 2016
Non, l’ascenseur social n’est pas en panne… même s’il a ralenti
« La panne de l’ascenseur social » est sans doute, en France, une des idées reçues les mieux partagées. Il n’est pas un jour sans que les médias ne se fassent l’écho de cette idée selon laquelle, dans la France d’aujourd’hui, le destin des enfants serait globalement moins favorable que celui de leurs parents. Les Français eux-mêmes y croient d’ailleurs dur comme fer. Or les données démentent cette assertion. lire la suite
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1 décembre 2017
Sélection des étudiants: oui, mais….
Le tabou de la sélection à l’université a sauté et l’on doit s’en réjouir. Le consensus qui prévalait jusque-là « que tout monde puisse entrer à l’université sans aucune barrière… pour que beaucoup y échouent dès la première année » était en effet d’une monstrueuse hypocrisie. Le tri s’effectuait, mais de la pire des manières, par l’échec. Allons-nous pour autant résoudre ce problème avec la sélection ? lire la suite
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24 avril 2021
L'ascenseur social est-il vraiment en panne?
La position de la France est un hybride entre les pays à héritage et ceux de forte mobilité sociale. Contrairement aux idées reçues elle reste marquée par une assez forte mobilité ascendante: d’une génération à l’autre, les progrès sont certes moins spectaculaires qu’il y a cinquante ans mais ils sont significatifs. En revanche nos performances sont médiocres en matière de fluidité sociale, c’est-à-dire d’égalité des chances. lire la suite
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15 février 2018
Baccalauréat: une réforme peut en cacher une autre
La main du ministre allait-elle trembler ? Allait-il ou non suivre les propositions audacieuses du rapport Mathiot qui, loin de n’être qu’une simple réforme du bac, engageaient une profonde réorganisation de l’enseignement secondaire au lycée? Les commentateurs prévoyaient ces derniers temps que le ministre n’oserait pas s’engager dans une réforme politiquement risquée. Apparemment ils ont eu tort, même si Jean-Michel Blanquer a mis de l’eau dans le vin du rapport initial. lire la suite
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14 décembre 2016
Christophe Guilluy et la France périphérique
Christophe Guilluy avait publié en 2014 un petit ouvrage, La France périphérique. Comment on a sacrifié les classes populaires, qui avait connu un certain retentissement. Il récidive avec un nouvel opus, Le Crépuscule de la France d’en haut. C’est l’occasion de faire le point sur sa thèse. lire la suite
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3 mai 2017
France d’en haut, France d’en bas…
Les résultats du 1er tour de l’élection présidentielle ont été interprétés par beaucoup de commentateurs comme l’expression d’une opposition entre une France privilégiée, celle des centres-villes et des catégories aisées, et d'une France populaire, victime de la mondialisation et de la désindustrialisation. Ce clivage sociopolitique est indéniable. Mais la question demeure : comment l’interpréter ? lire la suite
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16 octobre 2017
L’école et la fausse querelle du pédagogisme
Que cherche Jean-Michel Blanquer en réactivant la vieille polémique contre le pédagogisme? Sans doute à donner des gages à l’aile la plus conservatrice du monde éducatif. Cela veut-il dire que le ministre a renoncé à la véritable réforme, évoquée par Emmanuel Macron pendant sa campagne, celle qui donnerait une large autonomie aux établissements et les laisserait adapter leur pédagogie au profil de leur population d’élèves? lire la suite
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12 décembre 2017
Les élections de 2017: un vote disruptif
« Le vote disruptif » tel est le titre bien choisi d’un nouvel opus des Chroniques électorales publiées à l’issue de chaque élection importante, sous l’égide de Pascal Perrineau. Dans ce court compte rendu on retiendra trois thèmes : la dynamique du vote Macron, le partage des votes populaires et l’impasse de Marine Le Pen. lire la suite
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24 janvier 2018
Logement social: une voie sociale-libérale
Le gouvernement a bien conscience de l’inadaptation profonde du système actuel. Mais il ne propose au fond qu’une réforme managériale, consistant à remettre de l’ordre dans la myriade d’organismes HLM sans remettre en cause, ni même interroger l’essence même du système. C’est pourtant bien à une révolution copernicienne qu’il faudrait songer. lire la suite
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17 juillet 2015
Pourquoi a-t-on tant de mal à réformer l’école en France?
Le débat sur l’école s’est mal engagé en France. Les affrontements idéologiques et politiques ont pris le pas, comme souvent, sur une réflexion dépassionnée qui s’appuierait à la fois sur les expériences étrangères et sur les travaux des sciences sociales pour tenter de dégager des pistes d’amélioration d’un système éducatif qui, tout le monde en convient, ne fonctionne pas de manière optimale. lire la suite
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21 avril 2007
Le retour des valeurs
Ces dernières semaines l’identité nationale a été au cœur des débats, mais le travail, l’autorité, la famille ont été également des thèmes très présents depuis le début de la compétition. Les valeurs, c’est-à-dire les grandes orientations qui fondent le sentiment d’appartenance à une communauté, reviennent en force dans la campagne présidentielle. lire la suite
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16 mars 2017
Il n’y a pas de «génération sacrifiée»
Une récente publication de l’INSEE met à bas l’idée qu’il y a en France une ou des « générations sacrifiées » parmi celles qui ont suivi la génération centrale du baby-boom. Reste à comprendre comment cette idée ait pu connaître un tel succès. Ce sont d’autres inégalités qu’il convient alors d’examiner. lire la suite
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9 mars 2017
Aulnay, dix ans après…
Aulnay-sous-Bois, une des communes les plus touchées par les émeutes de 2005, refait parler d’elle. En 2006, nous y avions avec quelques collègues réalisé une enquête de terrain pour essayer de mieux comprendre les ressorts de ce mouvement. L’affaire Théo, les réactions qu’elle a suscitées montrent que rien n’a changé depuis 10 ans, ou alors en pire. lire la suite
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28 février 2012
Le coût humain du système scolaire
Analysant les mesures avancées par François Hollande envers l’école, Olivier Galland en critique la timidité et le caractère classique (la dépense publique). Elles lui semblent, in fine, insuffisantes pour renverser la vapeur sur un point crucial : le nombre de jeunes qui sortent sans formation du cycle scolaire, un nombre qui, me semble-t-il, va au-delà des 20 % toujours cités. Il préconise une approche plus qualitative (autonomie des établissements, évolution du métier d’enseignant). Je partage pleinement ce diagnostic, et adhère à ces quelques propositions. Mais ne faut-il pas être plus radical si l’on veut enrayer « ce mal français » ? lire la suite
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10 janvier 2007
La fabrique du pessimisme social
Comment des représentants auto-déclarés des SDF, jusque-là inconnus du grand public, ont-ils pu contraindre le gouvernement à négocier à chaud et finalement à accéder à des revendications que d'autres associations présentaient en vain depuis des années? Voilà la principale question que pose l'épisode des «Enfants de Don Quichotte». lire la suite
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22 février 2007
Présidentielles: comment aider vraiment les jeunes?
A Villepinte, Ségolène Royal a proposé de créer un droit au premier emploi pour les jeunes, un prêt à taux zéro de 10 000 euros pour les jeunes ayant un projet, un service public de la caution, un service public d'orientation et une allocation d'autonomie pour les étudiants. Mais les modalités de cette proposition n'ont guère été précisées. Nicolas Sarkozy n'a pas fait de propositions de ce type. Il semble considérer que les mesures économiques qu'il préconise suffiront à améliorer rapidement la situation générale de l'emploi, et donc celle des jeunes. Cette vision paraît bien optimiste… lire la suite
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12 octobre 2016
Non, l’école française n’a pas cédé aux sirènes du pédagogisme…
Dans une tribune publiée le mercredi 5 octobre (« Comment la France a saboté son école ») Gaspard Koenig dresse un tableau accablant de l’échec de l’école française. Le constat est bien connu et les fameuses enquêtes PISA le rappellent périodiquement : les différences de niveau se creusent entre les élèves les plus performants et ceux qui rencontrent des difficultés et les inégalités sociales devant l’éducation augmentent. Ce constat est partagé, mais les causes qu’identifient Gaspard Koenig laissent pantois. lire la suite
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20 octobre 2016
Un retour des classes sociales?
Après-guerre et durant les vingt ou trente années qui ont suivi, le marxisme a dominé le débat intellectuel et avec lui l’idée que l’axe central d’analyse des sociétés reposait sur l'existence de classes sociales aux intérêts antagonistes. Cette idée a perdu de sa force de conviction avec la montée des classes moyennes. Retrouve-t-elle aujourd’hui une pertinence avec le mouvement de polarisation sociale qui semble s’enclencher dans plusieurs sociétés développées? lire la suite
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22 juin 2017
Comment les baby-boomers sont devenus les piliers du vote Macron
Le quasi plébiscite en faveur d’Emmanuel Macron s’est construit progressivement, selon un tango électoral à trois temps dans lequel on observe la désaffection progressive des jeunes, notamment ceux d’origine populaire, et le soutien indéfectible des plus de 65 ans. lire la suite
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5 avril 2006
La préférence pour l'immobilisme
Depuis 20 ans, les jeunes, notamment les étudiants, ont refusé toutes les réformes concernant l'accès aux études supérieures ou au marché du travail : en 1986 la réforme Devaquet (actuel conseiller du Président Chirac) ponctuée par la mort tragique de Malik Oussekine, en 1993 le CIP d'Edouard Balladur, et plus récemment la réforme du baccalauréat prévue par François Fillon et les tentatives timides de Luc Ferry d'accorder plus d'autonomie aux universités : toutes ces réformes et beaucoup d'autres ont suscité l'hostilité des jeunes et ont été finalement abandonnées. Certaines d'entre elles étaient sans doute bonnes, d'autres peut-être mauvaises, mais ce qui frappe c'est la systématicité du refus. Le CPE va s'inscrire, selon toute probabilité, dans cette longue liste des réformes avortées, dans le domaine de l'enseignement et de l'insertion professionnelle. lire la suite
