• 28 mars 2007

    Back to Rome ?

    Back to Rome ?

    Les institutions européennes sont nées dans des conditions économiques aujourd'hui dépassées. Faut-il pour autant un nouveau Traité de Rome ?

  • 26 mars 2007

    Le paradoxe historique du Traité de Rome

    Le paradoxe historique du Traité de Rome

    Il est peu probable que de nouveaux Traités de Rome voient le jour, en Europe ou ailleurs. Et cependant, les nations prennent de plus en plus conscience que le contrôle de leur destin ne peut que passer par la coopération internationale.

  • 19 mars 2007

    Emploi : les réformes à la marge sont socialement injustes

    Emploi : les réformes à la marge sont socialement injustes

    Ces dernières années, plusieurs pays européens ont assoupli les contrats à durée déterminée, tout en ne touchant pas à la législation qui s'applique aux contrats à durée indéterminée et qui concerne pourtant une vaste majorité des salariés. Le bilan peut sembler bon mais il est illusoire : les réformes à la marge sont socialement injustes.

  • 15 mars 2007

    Monsieur Sarkozy, cessez de taper sur l'euro !

    Monsieur Sarkozy, cessez de taper sur l'euro !

    DevisesUne fois encore, Nicolas Sarkozy a fustigé hier soir l'euro fort. Pourquoi cette critique est-elle démagogique ? L'explication d'un expert espagnol de haut vol.

  • 6 mars 2007

    Airbus : les politiques dans les nuages

    Airbus : les politiques dans les nuages

    L'affaire Airbus montre qu'il n'est plus possible, à l'heure de la mondialisation, de penser une entreprise sur le modèle politique des rapports franco-allemands.

  • 14 février 2007

    Déficits: pour savoir ce que les candidats feraient, regardons ce que leurs prédécesseurs ont fait

    Déficits: pour savoir ce que les candidats feraient, regardons ce que leurs prédécesseurs ont fait

    La France est récemment sortie de la procédure de déficit excessif initiée par la Commission européenne en 2003, ce qui a entraîné un concert d’auto-félicitations sur la bonne conduite des finances publiques françaises. Mais la France reste un des cancres européens en la matière. Elle a aujourd’hui le déficit public le plus élevé des pays de la zone euro (2,6% du PIB), après l’Italie, la Grèce et le Portugal. Pour 2007, les analystes projettent généralement que seuls la Grèce et le Portugal feront « pire » que la France en termes de déficit budgétaire.

  • 8 février 2007

    Commerce pas fort, la faute à Francfort ?

    Après 23 milliards en 2005, c'est un déficit annuel du commerce extérieur atteignant les 30 milliards d'euros qui sera annoncé vendredi 9 février. On ne va pas manquer à cette occasion de s'inquiéter à nouveau de compétitivité. Il y a là de bonnes et de mauvaises raisons. Les bonnes suggèrent une direction originale en matière de politiques publiques de promotion de la compétitivité. Mais commençons par les mauvaises.

  • 8 février 2007

    Commerce pas fort, la faute à Francfort ?

    Commerce pas fort, la faute à Francfort ?

    Après 23 milliards en 2005, c'est un déficit annuel du commerce extérieur atteignant les 30 milliards d'euros qui sera annoncé vendredi 9 février. On ne va pas manquer à cette occasion de s'inquiéter à nouveau de compétitivité. Il y a là de bonnes et de mauvaises raisons. Les bonnes suggèrent une direction originale en matière de politiques publiques de promotion de la compétitivité. Mais commençons par les mauvaises.

  • 7 février 2007

    Comment certains pays ont réduit le chômage de masse

    Comment certains pays ont réduit le chômage de masse

    La population active britannique a crû de 212 % depuis 1851, et le nombre d'emplois a crû lui aussi de 212 %. Abstraction faite des cycles économiques, une économie de marché fournit autant d'emplois qu'il y a de personnes qui en cherchent. La question de l’emploi pourrait donc être posée ainsi : comment augmenter l’offre de travail effective ? La flexibilité salariale et les compétences, questions centrales si l’on considère le marché du travail sous l’angle de la demande, passent alors au second plan, et la question principale devient : comment mobiliser les chômeurs?

  • 8 janvier 2007

    Comment changer quelque chose à la politique monétaire ?

    Les déclarations des politiques français de tout bord se sont multipliées au cours du mois de décembre pour fustiger l'euro fort et la rigidité de l'objectif de stabilité des prix de la BCE. Ces déclarations sont généralement accueillies avec un certain dédain par la communauté d'experts en politique monétaire : puisque la BCE est indépendante, les politiques parlent mais le train de la BCE continue son chemin.

  • 12 décembre 2006

    Soumettre la BCE : une proposition sans avenir, mais pas sans conséquences

    En lançant le 7 décembre qu'il fallait soumettre la Banque centrale européenne « à des décisions politiques, bien sûr celles de l'Eurogroupe, mais aussi celles du Conseil européen », Ségolène Royal a repris, un ton au-dessus, une antienne familière. Déjà, le 22 juin, Nicolas Sarkozy déclarait qu'il était « urgent que soit créé un véritable gouvernement économique de la zone euro et que soient rediscutés le statut et les objectifs de la BCE ». On pourrait multiplier les citations : sur ce sujet, droite et gauche ne se distinguent pas l'une de l'autre.

  • 29 novembre 2006

    Il était une fois dans l’Est… la sur-spécialisation des travailleurs

    Il était une fois deux pays très différents, la Pologne et l’Estonie, qui après avoir vécu 40 années de liberté réprimée, voulaient accéder à l’Union Européenne. Cette histoire se passe dans les années 1990. Les deux pays avaient en commun une méfiance de leur grand voisin la Russie. Pour le reste, ils différaient profondément. La Pologne était un grand pays à l’économie relativement fermée, au marché du travail rigide et dans lequel les réformes furent plutôt lentes à se mettre en place, tandis que l’Estonie était une petite économie ouverte qui avait choisi l’ouverture radicale au commerce, des taxes faibles et un marché du travail très peu protecteur.

  • 7 novembre 2006

    Le marché européen est-il tombé en panne ?

    Une étude récente souligne que 86% de la consommation européenne originaire des pays OCDE serait produite à l'intérieur des frontières nationales contre 10% en provenance des autres pays européens. Cette préférence, que les économistes appellent le biais domestique, aurait diminué fortement pendant la deuxième moitié des années quatre-vingt-dix mais resterait stable depuis, ce qui plaiderait en faveur d'une relance des politiques visant à unifier le marché européen. Il convient toutefois d'éviter de tirer des conclusions trop hâtives de cette observation statistique. L'indicateur de biais domestique retenu par cette étude semble un peu sommaire. Il amène par exemple à conclure que le biais dans la consommation américaine serait plus grand que celui prévalant au sein de l'Union ce qui contredit la littérature sur le sujet. -->

  • 26 octobre 2006

    Arrêtons de taper sur l'Italie !

    Arrêtons de taper sur l'Italie !

    L'abaissement de la note de l'Italie par deux agences de notation financière va sans doute redonner de la vigueur à une théorie qui connu un certain succès sur les marchés, à savoir que l'Italie pourrait bien être la première victime d'une union monétaire mal conçue

  • 25 octobre 2006

    Une nouvelle compréhension des marchés du travail

    Une nouvelle compréhension des marchés du travail

    À un moment donné, dans un pays développé, la somme des heures de travail effectuées dans un cadre professionnel et à la maison tend à être identique pour les hommes et les femmes. Cette somme varie peu d’un pays à l’autre. Ainsi, aux Etats-Unis, les hommes comme les femmes ont consacré en 2003 un tiers de leur temps au « travail total », un chiffre pas très différent des 30% observés en Allemagne. Cette homogénéité offre un contraste surprenant avec les importantes différences entre hommes et femmes, mais aussi d’un pays à l’autre, quand on considère les heures consacrées au travail formel.

  • 18 octobre 2006

    Face au reflux de l'inflation la BCE devra-t-elle baisser ses taux ?

    Face au reflux inexpliqué de l'inflation certains commentateurs annoncent que la BCE devra baisser ses taux. Que faut-il en penser ? -->

  • 10 octobre 2006

    Pourquoi les chaussures asiatiques font mal aux Italiens

    La décision de la Commission européenne de proroger pour deux ans les mesures anti-dumping sur les importations de chaussures chinoises et vietnamiennes a été saluée comme une victoire par les producteurs italiens, mais aussi par le ministre du Commerce extérieur, Emma Bonino, qui a activement négocié cette mesure alors même qu’elle est considérée comme la ministre la plus libérale de l'équipe Prodi. On peut cependant émettre quelques doutes quant à l’efficacité de cette mesure pour aider nos entreprises à retrouver des marges de manoeuvre, se réorganiser et faire face la concurrence internationale. --> En premier lieu, ces mesures risquent d'être davantage une fragile protection pour le manque d'efficacité de nos producteurs que la punition de comportements déloyaux.

  • 21 septembre 2006

    Italie : les réformes, c'est maintenant ou jamais

    On le sait, l'économie et les finances publiques italiennes exigent de profondes réformes structurelles. En juillet dernier, le gouvernement identifiait fort justement quatre domaines d'intervention prioritaires. Santé, emploi public, collectivités territoriales et prévoyance : en mettant un terme au gaspillage et à la croissance des dépenses courantes dans ces secteurs, on conjuguerait assainissement et développement. Or, en dépit de ces visées réformatrices, la politique économique italienne semble aujourd'hui dans l'ornière. À vingt jours de la présentation de la loi de finances 2007, des annonces contradictoires se succèdent, en un mélange de conservatisme et de réformisme d'autant plus confus qu'on ne connaît encore ni l'ampleur de l'ajustement, ni la stratégie choisie. Parallèlement, on note une gêne étonnante du gouvernement face aux appels de l'Union Européenne qui, par la voix du commissaire Almunia ou du président de la BCE Jean-Claude Trichet, ne font pourtant que le rappeler à ses propres engagements.

  • 7 septembre 2006

    Europe : renaissance de la productivité

    Un élément a échappé à l'attention des analystes concernant les statistiques récentes de PIB : la productivité du travail. Ce facteur clé du bien-être économique et ce catalyseur des performances boursières a sérieusement accéléré. La raison de cet aveuglement est la médiocre qualité du système statistique européen : très peu de pays fournissent des données de qualité dans des délais raisonnables, concernant la productivité par employé, sans même parler de la productivité horaire. Inutile de s'en prendre à Eurostat, l'Office européen des statistiques, qui ne peut pas inventer des données qui n'existent pas dans plusieurs grands pays européens. Toutefois, ce n'est pas parce que la productivité est aussi mal mesurée qu'il faut s'en désintéresser. Selon nos propres estimations, la productivité par salarié dans le secteur marchand, qui avait crû au rythme annuel de 0,7% de 1999 à 2005, a atteint 2,0% en rythme annualisé au premier semestre, avec même un pic à 2,4% au second trimestre.

  • 13 juillet 2006

    Gauche et libéralisation font parfois très bon ménage : l'exemple italien

    Le gouvernement Prodi et plus particulièrement le ministre Bersani ont déclaré la guerre aux catégories protégées, ou tout au moins à certaines d'entre elles. La liste est impressionnante : les banques, les compagnies d'assurance, les avocats, les notaires, les chauffeurs de taxi, les commerçants, les pharmaciens... Ce n'est pas une révolution, mais un simple décret (qui requiert un vote parlementaire pour entrer en application) contenant une série de menus changements dont certains devraient produire un résultat significatif : tout simplement de se débarrasser d'anomalies qui n'ont pas beaucoup de sens économique. Prenons quelques exemples.