
Éric Chaney edit
Économiste Site personnel de l'auteur Écrivez à Éric Chaney-
1 février 2019
Rendez-nous la taxe carbone!
Pourquoi ne pas mettre en débat dans notre pays l’idée d’une neutralité fiscale de la taxe carbone, qui, bien que gelée provisoirement et d’assiette limitée, a au moins le mérite d’exister? lire la suite
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2 décembre 2018
Quelques leçons de 1968, 1974, 1979, 1990 et 2005
Dans une note récente, nous mettions en garde contre une dérive salariale, alors que les conditions d’un redressement durable de la compétitivité française sont en place. Mais dans les circonstances présentes, le débat sur les salaires et le SMIC est assuré de prendre une dimension politique, voire émotionnelle, qui risque de submerger les arguments de compétitivité. C’est pourquoi il est utile de revenir un peu en arrière. lire la suite
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2 octobre 2018
Target, l’outil qui sauva l’euro mais pourrait l’empoisonner si on ne le réforme pas
Conçu à l’origine comme une chambre de compensation et de règlement pour les transactions en euros, le système Target 2 est passé du statut d’obscure infrastructure de marché, ce qu’il est toujours, à celui de digue anticrise lors de la crise de l’euro en 2011, pour enfin devenir une pomme de discorde entre membres de l’Union monétaire. lire la suite
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23 mai 2018
Fiscal money is an illusion, not a solution
In their recent Telos post, a group of Italian economists who name themselves the Group of Fiscal Money assert that Credit Tax Certificates, which are tax assets, would not increase the Italian government deficit and would even contribute to curtail the debt burden. I am not convinced by their argumentation. lire la suite
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23 mai 2018
La monnaie fiscale est une illusion, pas une solution. Réponse au Group of Fiscal Money
Dans un article paru ce matin sur Telos, quatre économistes italiens affirment que l'émission de "certificats de crédit d'impôt" n'augmenteraient pas le déficit de l'État italien et contribueraient même à réduire la charge de la dette. Je ne suis pas convaincu par leur argumentation. lire la suite
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7 mai 2018
La dimension Frankenstein du risque politique italien
Le risque italien est toujours là, mais il n’est pas tant celui d’une dette explosive et d’un scénario à la grecque, que celui d’une projection sur la scène européenne des dissensions internes à l’Italie. lire la suite
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4 avril 2018
Dick Cheney, John Bolton, les traders et le prix du baril
Le 3 juillet 2008, le prix du baril de brut atteignait 145 dollars, un niveau que ne justifiait pas une économie mondiale déjà ébranlée par la crise des subprimes. Ce choc pétrolier allait contribuer à la récession mondiale. Dick Cheney était alors Vice-Président des Etats-Unis. Il n’avait jamais caché sa défiance vis-à-vis de l’Iran. Le 9 avril prochain, John Bolton devrait devenir le conseiller du Président Trump pour la Sécurité Nationale. Lui non plus, n’a jamais caché sa défiance vis-à-vis de l’Iran et son appétence pour des ‘solutions’ radicales. L’histoire pourrait-elle se répéter? lire la suite
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18 janvier 2018
Bitcoin, de l’utopie à la dystopie
De la bulle bitcoin et de son éclatement prévisible – nous assistons sans doute à la première phase –, resteront des cicatrices et un contrôle plus étroit des monnaies par les États. Il faut espérer que la technologie blockchain, qui a le potentiel de révolutionner toutes les activités humaines soumises à des contrats, en les rendant plus sûrs et plus justes, lui survivra. lire la suite
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14 décembre 2017
Brexit: accord de façade pour commencer les négociations
S’il était périlleux de prévoir quelqu’issue que ce soit, au terme du premier cycle de négociations, trois résultats paraissent acquis. Mais d’ici la conclusion de l’accord final, bien des rebondissements politiques sont envisageables qui pourraient remettre en cause le compromis May-Juncker et provoquer une séparation plus radicale que souhaitée... lire la suite
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16 novembre 2017
Jay Powell, un plombier républicain à la FED
Une fois adoubé par le Sénat, Jay Powell sera le 16e président de la Réserve fédérale américaine. Pour au moins quatre ans, il sera l’un des hommes les plus influents du monde, plus que le président des États-Unis, lui-même, en cas de crise financière. Parce qu’il a été nommé par Donald Trump, il est déjà soupçonné d’être sous influence et de vouloir déréguler le secteur financier. Le Financial Times l’a surnommé avec humour « plombier en chef » de la Fed. Il y a là plus qu’une bonne saillie. lire la suite
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2 octobre 2017
Trois défis pour l’économie allemande
Une nouvelle coalition va voir le jour en Allemagne. Les négociations porteront sur les sujets de société, la politique fiscale ou encore la gestion de la zone euro. Mais les défis de long terme risquent d’être éludés. En voici trois : le modèle économique face au ralentissement de la Chine et du commerce mondial ; le modèle social face à la déferlante technologique ; la réponse au déclin démographique. Faute de les relever, l’Allemagne risque de perdre son statut d’ « économie téflon ». lire la suite
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13 juin 2017
En défense raisonnée des excédents allemands
Que faire de l’encombrant excédent courant de l’Allemagne ? Dans une récente tribune sur Telos, Elie Cohen considère qu’il y a un problème aigu de coordination des politiques économiques au sein de la zone euro et évoque plusieurs pistes pour le résoudre. Je crains que les solutions proposées ne soient guère praticables. lire la suite
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2 mai 2017
Macron - Le Pen, qui est le plus national?
L’opposition des programmes économiques d’Emmanuel Macron et de Marine Le Pen est vue comme celle d’une ligne ‘mondialiste européenne’ contre une ligne ‘nationaliste eurosceptique’. D’un côté, un partisan d’une mondialisation heureuse, de l’autre, une partisane d’un ‘protectionnisme intelligent’. Pourtant, une lecture attentive des plateformes fait apparaître un clivage bien différent, à front renversé pourrait-on dire. lire la suite
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14 mars 2017
Sortie de l’euro: faillites en chaîne et confiscation de l’épargne
Les avocats d’une sortie de l’euro, et de l’Union Européenne dans le cas de Marine Le Pen, affirment que le changement serait négocié avec nos partenaires et que la transition se ferait en douceur. Rien n’est plus faux. lire la suite
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6 février 2017
Trumponomics: ça passe ou ça casse
Les premières décisions du président Trump étaient inscrites noir sur blanc dans son programme. Malgré, ou peut-être en raison des incertitudes ouvertes par les contradictions du programme économique du candidat Trump, on peut tenter de voir se dessiner un avatar du pragmatisme économique américain, certes plus agressif mais pas fondamentalement différent des précédents. Mais le coup de barre nationaliste est gros de risques, aussi bien pour l’économie américaine que mondiale. lire la suite
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4 octobre 2016
Pour survivre, la City devra se réinventer et le Royaume-Uni rester ouvert
Les raisons sont nombreuses pour être pessimiste sur l’avenir de la City. Déjà, les places financières européennes déroulent le tapis rouge pour accueillir les réfugiés du Brexit. Il y a cependant une faille potentielle dans le raisonnement qui conclut au déclin par assèchement de la City. lire la suite
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29 mars 2013
Chypre : y a-t-il encore une zone euro?
Alors que les banques chypriotes ont ré-ouvert sous un régime de strict contrôle, deux questions se posent : est-ce que le plan de renflouement de Chypre est le nouveau cadre dans lequel s’inscriraient les renflouements d’autres états de la zone euro ? Est-ce que la zone euro est encore une véritable union monétaire ? La réponse à chacune de ces questions est négative, à mon avis, mais mérite d’importantes qualifications. lire la suite
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18 juin 2012
G20 : ce que chacun doit faire
On a beaucoup travaillé depuis la première réunion des chefs d’Etat du G20 à l’initiative de la France et du Royaume-Uni en 2008. On a entrepris des réformes de fond touchant à la régulation des banques et des marchés financiers. Mais les fruits de ces réformes, politiquement et socialement coûteuses, pourraient tourner à l’aigre si l'asymétrie monétaire n'était pas traitée. Les Etats-Unis, la zone euro et la Chine ont chacun leur rôle à jouer pour le réduire et ainsi parvenir à un équilibre plus stable. lire la suite
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8 avril 2010
Déséquilibres européens : assez de lieux communs !
Il y a deux causes structurelles aux déséquilibres intra-européens : les divergences de demande intérieure et les différences d’attractivité pour les investisseurs étrangers. Puisque la crise grecque est l’occasion de repenser la gouvernance de la zone euro, il serait bon d’aller au fond des choses, plutôt que de ressasser les lieux communs comme ceux qui conduisent à penser qu’après la Grèce viendra inexorablement le tour de l’Espagne. lire la suite
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6 janvier 2010
Pour un droit d’ingérence monétaire
Le président de la Réserve Fédérale vient de livrer à un plaidoyer pro domo à l’occasion du meeting annuel de l’Association économique américaine. En un mot, il réfute l’accusation selon laquelle une politique monétaire américaine trop laxiste au début de la décennie précédente serait responsable de la bulle immobilière aux Etats-Unis et, ipso facto, de la crise mondiale de 2008-2009. Une mauvaise réglementation financière serait à l’origine de tous nos maux. On ne s’aventure pas aisément à critiquer un économiste de la stature de Ben Bernanke, ni le président d’une institution qui, avec d’autres comme la BCE, a su prendre des décisions courageuses au pire de la crise et, ce faisant, nous a probablement évité le pire. Mais là, il faut s’arrêter un instant et prendre du recul. lire la suite
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