-
Jan. 5, 2017
Une réforme, une seule, mais la bonne
Si la France n’a pas connu, depuis des décennies, une seule vraie réforme, c’est que personne n’a essayé d’en conduire une seule. Parce que les dirigeants politiques ont, au fond, une âme de bureaucrate, ils préfèrent proposer des catalogues. read more
-
Feb. 24, 2016
La France a-t-elle vraiment besoin de routes solaires?
La ministre de l'Environnement a annoncé le lancement de 1000 kilomètres de routes solaires. Quelle est la rationalité de ce projet, sur le plan économique et environnemental? read more
-
Feb. 2, 2015
Déficit d’offre ou de demande? Un débat souvent mal formulé
Considérée dans son ensemble, la zone euro souffre manifestement d’un déficit de demande intérieure. Mais elle se caractérise par une très forte diversité entre les pays qui la composent. Des politiques de stimulation de la demande seraient particulièrement pertinentes en Allemagne, mais les trois autres grands pays de la zone euro ne sont pas dans la même situation. Qu'en est-il de la France? read more
-
June 19, 2011
La révocation de Lady Lauvergeon
Les privatisations totales et partielles ont singulièrement limité le pouvoir du politique à peser sur la nomination des PDG des grandes entreprises françaises. L’époque où les alternances, comme celles de 1986, 1988 ou 1993, entraînaient un grand jeu de chaises musicales est révolue. Dans ce contexte, l’éviction d’Anne Lauvergeon dénote et apparaît largement gratuite. read more
-
April 2, 2011
Nucléaire: le corps des Mines, bouc émissaire ?
Dans le débat relancé en France à la suite de la catastrophe de Fukushima, beaucoup de critiques s’élèvent pour dénoncer le rôle du corps des Mines qui aurait imposé la filière électronucléaire depuis cinquante ans hors de tout contrôle politique. La thèse ne manque pas d’éléments à charge, mais n’est-ce pas trop prêter à ce corps que d’en faire le seul moteur de la politique énergétique française ? N’est-ce pas exonérer un peu vite la responsabilité des acteurs politiques, et de la société en général, dans ce choix ? read more
-
Oct. 12, 2010
Faut-il s’inquiéter de la restauration des PDG?
Depuis sa généralisation dans les sociétés anonymes par une loi de Vichy en 1943, le système du PDG a été critiqué pour sa concentration des pouvoirs dans l’entreprise entre les mains d’une seule personne : le directeur général qui gère la société au quotidien préside en même temps le conseil chargé de contrôler cette gestion. À deux reprises, le législateur a offert aux actionnaires des solutions alternatives : en 1966, il a introduit la formule allemande du directoire et du conseil de surveillance, avec deux présidents distincts ; en 2001, il a donné la possibilité de dissocier entre deux titulaires la présidence non exécutive et la direction générale. read more
-
Nov. 4, 2009
Les errements de l’Etat actionnaire
Après plus de deux décennies de politiques de privatisations massives, le poids du secteur public industriel et commercial dans l'économie française reste important. Le problème est que cette exception française repose sur une doctrine peu claire, jouant à cache-cache entre un libéralisme et un interventionnisme aussi mal assumés l’un que l’autre. read more
-
March 24, 2009
Comment soutenir la consommation?
Les déséquilibres macroéconomiques qui ont provoqué la crise actuelle, à commencer par l’endettement des ménages américains, étaient aussi facteurs de dynamisme pour le commerce mondial, et la contraction brutale des échanges fragilise toutes les économies sans exception. Dans ces conditions on ne peut que se féliciter de voir émerger un consensus international sur le refus du protectionnisme, d’une part, et sur la nécessité d’une relance globale par la consommation, d’autre part. La question pourrait toutefois se poser d’une façon sensiblement différente en France. read more
-
Sept. 23, 2008
Des patrons étrangers aux commandes des grandes entreprises françaises
Ces derniers jours, deux postes de directeur général d’entreprises du CAC 40 sont revenus à des managers étrangers : le Néerlandais Ben Verwaayen a été nommé à la tête d’Alcatel-Lucent et le Germano-Canadien Chris Viehbacher à celle de Sanofi-Aventis. Peut-on y voir un signe du renouvellement des élites ? read more
-
Feb. 14, 2007
Déficits: pour savoir ce que les candidats feraient, regardons ce que leurs prédécesseurs ont fait
La France est récemment sortie de la procédure de déficit excessif initiée par la Commission européenne en 2003, ce qui a entraîné un concert d’auto-félicitations sur la bonne conduite des finances publiques françaises. Mais la France reste un des cancres européens en la matière. Elle a aujourd’hui le déficit public le plus élevé des pays de la zone euro (2,6% du PIB), après l’Italie, la Grèce et le Portugal. Pour 2007, les analystes projettent généralement que seuls la Grèce et le Portugal feront « pire » que la France en termes de déficit budgétaire. read more
-
Oct. 25, 2006
Une nouvelle compréhension des marchés du travail
À un moment donné, dans un pays développé, la somme des heures de travail effectuées dans un cadre professionnel et à la maison tend à être identique pour les hommes et les femmes. Cette somme varie peu d’un pays à l’autre. Ainsi, aux Etats-Unis, les hommes comme les femmes ont consacré en 2003 un tiers de leur temps au « travail total », un chiffre pas très différent des 30% observés en Allemagne. Cette homogénéité offre un contraste surprenant avec les importantes différences entre hommes et femmes, mais aussi d’un pays à l’autre, quand on considère les heures consacrées au travail formel. read more
-
June 29, 2006
Il y a pouvoir d'achat et pouvoir d'achat
L'impression d'une baisse du pouvoir d’achat, relayée par certains politiques mais démentie par les statistiques, n'est-elle qu'un argument de café du commerce? Pour mieux la comprendre, et par voie de conséquence pour mieux y répondre, il n'est pas inutile d'affiner la représentation, en distinguant un pouvoir d’achat «disponible» et un pouvoir d’achat «immobilisé». read more
-
Dec. 20, 2005
Baisser la TVA sur la restauration, une bien mauvaise idée
Les restaurateurs remettent le couvert à propos de la baisse à 5,5% de la TVA sur la restauration. Développer l'emploi constitue, nous dit-on, la raison première de l'instauration d'une telle mesure. Monsieur Daguin, le président de l'Union des métiers de l'industrie hôtelière, en promet 40 000, qui sont à rapporter au coût brut de cette mesure pour les finances publiques : environ 3 milliards d'euros. Ainsi chaque emploi créé coûterait la bagatelle de 70 000 euros ! La belle affaire ! Les hypothèses qui étayent cette estimation sont plus qu'optimistes. read more
telos
Follow us close
twitter facebook google plusSubscribe
Most popular recently
-
- Can Technocratic Government be Democratic? 11/23/2011
- High-skilled migrants: welcome to Europe! 05/06/2006
- Why Eastern Europe is turning anti-liberal? 11/03/2006
- COVID-19 in developing countries: whatever it takes? 06/24/2020
- Democracy and Globalization 09/15/2006
- Boris Johnson, tea bags and the complexity of law 03/11/2016