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15 avril 2015
Ce parti qui n’avait que des ailes gauches
Au terme d’une de ces manœuvres enveloppantes dont il a le secret, Jean-Christophe Cambadélis est parvenu à ses fins : livrer un parti en ordre de marche au futur candidat à l’élection présidentielle de 2017, François Hollande, au prix certes de quelques concessions programmatiques… Mais qui lit les motions des congrès ? On ne saurait trop conseiller pourtant cette lecture car on y trouvera une critique en règle de l’action du gouvernement, un ralliement du parti aux thèses des frondeurs et une injonction à l’inaction pour les deux prochaines années. lire la suite
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14 avril 2010
La droite et la Ve république
Depuis 1962, les attitudes à l’égard des nouvelles institutions se sont distribuées de manière stable sur l’échiquier politique : les gaullistes et leurs héritiers défendaient le régime tandis que la gauche le rejetait. Les premiers se félicitaient de la prééminence retrouvée du pouvoir exécutif, prééminence que la gauche, de manière certes moins appuyée lorsqu’elle était au pouvoir que dans l’opposition, condamnait au nom de son anti-bonapartisme et de sa volonté de restaurer un véritable pouvoir parlementaire. Cette distribution des rôles semble dépassée. lire la suite
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22 octobre 2013
La gauche dans le piège
Jean-Vincent Placé, président du groupe écologiste au Sénat, vient de déclarer qu’il souhaite que le mouvement lycéen pour le soutien de Léonarda reprenne. Venant d’un dirigeant politique, une telle déclaration signifie qu’au sommet de EELV certains sont désormais clairement favorables à la sortie du gouvernement. Pendant ce temps, les communistes s’apprêtent à voter contre le budget tandis que Mélenchon propose de rendre Valls à le Pen. Autant dire que la gauche politique a cessé d’exister. Le PS est désormais seul. Cette situation nouvelle appelle une analyse nouvelle. lire la suite
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28 avril 2021
Gauches: la comédie de l’unité
Il fait peu de doute que si les gauches se présentent en ordre dispersé au premier tour de cette élection, leurs candidats respectifs n’ont aucune chance de se qualifier pour le second tour de l’élection présidentielle. Leurs responsables le savent. Il a été décidé de se respecter et de se revoir. Mais quelles sont les chances d’une candidature unique? lire la suite
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24 septembre 2013
UMP et FN: une alliance inévitable?
Le communiqué adopté à l’unanimité par l’UMP le 17 septembre marque un pas supplémentaire de ce parti vers une alliance à terme avec le Front national. Certes ce communiqué dit le contraire : « Nous nous opposons avec vigueur à la politique menée par les socialistes et leurs alliés et nous combattons avec la même vigueur tous les extrémismes et les sectarismes. » Il semble ainsi reprendre le « ni ni » de Jean-François Copé. Mais en réalité, il traduit en d’autres termes l’innovation introduite par François Fillon. Il ne s’agit plus seulement de refuser le désistement ou l’accord avec PS ou le FN. L’UMP va beaucoup plus loin. lire la suite
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28 novembre 2017
Unité mais risque générationnel dans le camp républicain ? (États-Unis, 2)
Si les Core Conservatives ou noyau dur républicain constituent le pôle structurant des électeurs engagés politiquement en faveur du parti républicain, ils n’en représentent que 20% des 45% comme nous l’avons vu dans l’article précédent. En quoi les trois autres groupes proches de ce parti – les Country First Conservatives, les Market Skeptik Republicans et les New Era Enterprisers (respectivement 6,10 et 9% du total) se distinguent-ils des Core Conservatives ? lire la suite
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7 décembre 2015
Le pari dangereux de Nicolas Sarkozy
Nicolas Sarkozy a choisi la bataille sur deux fronts. En réalité, tout en critiquant le FN, sa campagne des régionales a été surtout dirigée contre le Parti socialiste. Cette stratégie, au moins pour ce qui concerne ces élections régionales, s’avère désastreuse pour les Républicains. M. Sarkozy s’attendait à une bérézina socialiste et espérait devancer le Front national pour l’emporter au second tour dans la majorité des régions. Au soir du premier tour, il en va tout autrement. lire la suite
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9 février 2018
Le rassemblement de la gauche ou le rêve éveillé de Jean-Christophe Cambadélis
Jean-Christophe Cambadélis, dans un long entretien accordé au journal Le Monde paru le 6 février, livre sa vision de la stratégie que devrait adopter le Parti socialiste pour revenir dans le jeu. Il estime que «le socialisme, dans les conditions politiques actuelles, n’est qu’une partie de la gauche et qu’il doit impérativement se renouveler dans un ensemble plus large». Lequel? lire la suite
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5 octobre 2016
Alain Juppé: la demande de consensus
Alors que Nicolas Sarkozy et François Hollande s’évertuent à activer le clivage gauche/droite, la demande d’un leader capable de rassembler le pays se refait jour dans l’opinion. lire la suite
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14 décembre 2015
Le barrage au FN. Et après?
Marine Le Pen a déclaré que désormais le clivage qui organisait le fonctionnement de la vie politique française était celui qui opposait les mondialistes aux patriotes, et donc le FN aux autres partis. Face à cette théorisation en forme de provocation, que répondent les leaders de la gauche et de la droite? lire la suite
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9 novembre 2024
Le libéralisme de Montesquieu selon Bernard Manin
Au soir de sa vie, sensible au temps qui reste, Bernard Manin a consenti à publier de nombreux inédits. Il a pu voir le premier des quatre livres publiés par les éditions Hermann, celui sur Montesquieu. Ce texte limpide nous aide à comprendre ce qu’est et ce que n’est pas le libéralisme de Montesquieu. lire la suite
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30 juin 2017
Macronisme et bonapartisme
Macron et Bonaparte, le parallèle vient naturellement à l’esprit. Il doit être interrogé à la lumière d’une histoire longue qui a produit trois autres hommes providentiels. Une histoire marquée par la relation conflictuelle entre l’enracinement difficile de la République parlementaire et les résurgences accidentelles d’un modèle politique qui se veut alternatif, donnant la primauté au détenteur du pouvoir exécutif. lire la suite
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29 novembre 2017
Démocrates américains cherchent prochain leader (États-Unis, 3)
L’essentiel des sympathisants démocrates de l'enquête, partagent un grand nombre d’opinions et de valeurs, notamment du point de vue de leur vision de la société. Si l’on compare leurs réponses à celles de l’ensemble de l’échantillon, il apparaît que les attitudes des électeurs démocrates dans presque tous les domaines sont nettement majoritaires dans l’ensemble de l’électorat américain. Alors pourquoi ont-ils perdu ? lire la suite
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7 avril 2021
12,5%, ou le Parlement impossible
De réforme en réforme, les élections législatives sont devenues un appendice de l’élection-reine, la présidentielle. Cette évolution contribue à affaiblir la démocratie représentative et les partis politiques qui en organisent le fonctionnement. Une réforme technique pourrait contribuer à redonner de l’intérêt à ces élections : abaisser le seuil de qualification pour le second tour, aujourd’hui de 12,5% des suffrages des électeurs inscrits. lire la suite
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27 février 2021
Mais où est passé le «peuple de gauche»?
L’électeur de gauche semble appartenir à une espèce en voie de disparition. Après l’effacement de l’électeur communiste, l’électeur socialiste s’est évaporé un jour d’avril 2017. Cette disparition est-elle définitive? La dernière présidentielle a-t-elle été un accident ou un big bang? Le clivage gauche droite est-il obsolète? Les pérégrinations de l’électeur de gauche, d’une présidentielle l’autre, offrent une réponse à ces questions. lire la suite
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28 septembre 2016
La solitude du président
Dans sa récente interview à la revue Le Débat, François Hollande soulève un point important qu’il analyse comme l’un des vices de la Ve République : « En France, le président, même avec une majorité absolue à l’Assemblée nationale, est minoritaire dans le pays, par la nature même du système politique et des clivages structurés par l’élection présidentielle. » lire la suite
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16 juin 2022
Le PS et la social-démocratie
Dans une tribune publiée le 29 mai, 200 parlementaires, universitaires et hauts fonctionnaires signent un manifeste pour défendre la social-démocratie menacée selon eux d’une disparition qui «serait grandement dommageable». Tout le problème est que ce rappel pose plus de problèmes qu’il n’en résout. Et il ignore un fait majeur: la crise du PS ne se confond pas avec celle de la social-démocratie. lire la suite
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9 mai 2017
Emmanuel Macron a-t-il obtenu un mandat pour réformer la France?
La très nette victoire d’Emmanuel Macron a été parfois commentée comme une victoire par défaut qui ne donnerait pas un véritable mandat au nouveau président pour réformer le pays. Or, les deux arguments les plus souvent avancés à l’appui de cette thèse sont très contestables. La légitimité électorale du nouveau président n’est pas inférieure à celle de ses prédécesseurs. Ce sont des éléments d’une autre nature qui pourraient limiter cette portée, des éléments qui sont de nature institutionnelle. lire la suite
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23 novembre 2012
UMP : ce qui est vraiment en jeu
Le trait principal qui caractérise les deux crises, de 2008/2009 pour le PS et de 2012 pour l’UMP, est la nature du poste de leader du parti. Dans les deux cas, les principaux concurrents pour ce poste (Martine Aubry et Ségolène Royal pour le PS, Jean-François Copé et François Fillon pour l’UMP) ont prétendu séparer l’enjeu de la désignation du leader du parti de celui de la désignation du candidat du parti à l’élection présidentielle suivante. lire la suite
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27 septembre 2007
Contre un exécutif bicéphale
Au moment où le Comité pour la modernisation des institutions met la dernière main au rapport qu'il va rendre au président de la République, le couple de l'exécutif nous joue un air connu qui nous ramène à la période 1982-1983 et nous rappelle l'un des nombreux inconvénients du bicéphalisme. lire la suite
