Anders Aslund edit

Directeur de recherche au Peterson Institute for International Economics, Washington, DC Site personnel de l'auteur Écrivez à Anders Aslund
  • 3 juin 2011

    La Biélorussie dans l’impasse

    La Biélorussie dans l’impasse

    Une fois de plus, la Biélorussie est entrée dans une de ses nombreuses crises de paiements. Habituellement, cela se termine avec l’intervention de la Russie. La tentative de sauvetage a bien eu lieu cette fois-ci, mais cette crise est peut-être plus grave.

  • 29 septembre 2010

    EU: new ways of the small and middle economies

    EU: new ways of the small and middle economies

    A quick trip through the Czech Republic, Sweden, Slovakia and Poland offers curious impressions of economic situation. All these countries are seeing a fast economic recovery of around 4 percent this year, and the contrast could hardly be greater to the current US depressed mood. Unemployment is the main concern but bubbles are on their way. One can also wonder about the policies carried in these countries whose leaders speak a new language.

  • 29 septembre 2010

    UE : le nouveau jeu des petits pays

    UE : le nouveau jeu des petits pays

    Les économies tchèque, suèdoise, slovaque et polonaise sont aujourd’hui dans une situation curieuse. Ces quatre pays connaissent un rétablissement spectaculaire avec des taux de croissance élevés, et les prévisions sont bonnes. La Suède vise maintenant une croissance annuelle de 4,5%. Le PIB de la Slovaquie a crû de 8,7% pour le seul deuxième trimestre. Si la République tchèque, la Slovaquie et la Suède ne sont pas encore pleinement rétablies, leur dynamisme est impressionnant, et dans le même temps l’inflation reste modérée. La principale préoccupation des dirigeants est le chômage. Mais la persistance de taux d’intérêts bas contribue à former des bulles dans certains secteurs. Plus largement, on peut s’interroger sur le sens des évolutions en cours et sur les stratégies des politiques.

  • 3 mars 2008

    Russie : le retour du libéralisme ?

    La rhétorique économique officielle russe est redevenue libérale. Qu’en sera-t-il dans les faits ? Dmitri Medvedev semble conscient des échecs de Poutine et dans son discours de Krasnoyarsk le 15 février résonnaient des échos du fameux discours libéral de Mikhail Gorbatchev en décembre 1984, juste avant son accession au pouvoir. Tout en louant Poutine, Medvedev a en fait attaqué son bilan.

  • 7 décembre 2007

    Poutine démasqué

    Poutine démasqué

    La plupart des dirigeants politiques sont médiocres, certains sont des héros et quelques-uns ont simplement de la chance. En Russie, beaucoup voient le président Poutine comme un héros - un réformateur autoritaire qui a ramené la croissance économique et la stabilité. Mais scrutons son bilan d'un peu plus près.

  • 8 octobre 2007

    Russie : nouveau Premier ministre, nouveau Politburo

    En nommant Viktor Zoubkov au poste de Premier ministre, Vladimir Poutine a créé la surprise. 85 % des Russes n'avaient jamais entendu parler de lui, même si à l’âge de 66 ans il a eu largement le temps de se faire connaître. La Douma fédérale a approuvé sa nomination à une écrasante majorité. L’essentiel du débat a porté sur l’éventualité de le voir succéder à Poutine, mais puisque le Premier ministre est en Russie le premier décideur économique, on peut aussi se demander ce que sa nomination peut signifier pour l’économie du pays.

  • 7 octobre 2007

    A New Prime Minister with a New Politburo

    President Vladimir Putin's appointment of Viktor Zubkov as prime minister came as a complete surprise. Although 85 percent of the Russian population had never heard of him, and at 66, he has had a lot of time to make himself known, the State Duma approved his nomination with an overwhelming majority. Most of the discussion has centered on the possible presidential succession, but since the prime minister is Russia's top economic policymaker, we need to consider what Zubkov may mean for the country's economic course.

  • 12 janvier 2007

    Face à la Russie, l'Europe a besoin d'une politique énergique

    Face à la Russie, l'Europe a besoin d'une politique énergique

    Depuis 1994, l’UE demande avec insistance à la Russie qu’elle ratifie la Charte de l’énergie et le Protocole sur le transit. Mais les dirigeants européens ne semblent pas avoir réalisé que le Kremlin n’en pas la moindre intention. Il y a un an, l’Union Européenne s’est trouvée prise au dépourvu quand la Russie a coupé ses livraisons de gaz via l’Ukraine. Aujourd’hui la Russie coupe ses livraisons de pétrole via la Belarus, et l’Europe est à nouveau piégée. La Russie a montré comment elle compte opérer. Si elle ne développe pas une politique appropriée, l’Europe devra payer son indécision d’un coût toujours plus élevé.

  • 11 janvier 2007

    Europe Needs Policies on Russia and Energy

    A year ago, the European Union was at a loss when Russia cut gas supplies to Europe through Ukraine and thus to Europe. Exactly one year later, Russia cuts oil supplies to Europe through Belarus, and the EU is equally lost. Seldom haws Russia so clearly displayed its principles. It is time for the EU to adopt policies on both Russia and energy. Otherwise, the cost of Europe's disorientation may grow exponentially. -->Russia is a market economy, and even its state sector is highly commercialized. In the last few years, the Kremlin has successfully focused on boosting the price of Gazprom stocks, rendering it the third most valuable publicly traded company in the world. Part of this endeavor has been to abolish political subsidies to friendly former Soviet republics and let gas and oil prices approach market prices. Belarus was the last country to enjoy oil subsidies from Russia, and now they are gone.

  • 30 novembre 2006

    Ukraine: la démocratie progresse, la corruption aussi

    Ukraine: la démocratie progresse, la corruption aussi

    Depuis deux ans, l'Ukraine a subi des changements rapides et complexes qui peuvent déconcerter les observateurs étrangers, mais il reste possible de dégager les traits les plus saillants : avancées de la démocratie, retour de la corruption. Les thèmes dominants de la Révolution Orange étaient la liberté, la démocratie et la justice, alors que les thèmes économiques et sociaux en étaient notablement absents. On n’obtient souvent que ce qu’on demande : les réussites les plus spectaculaires et les plus rapides de la Révolution Orange furent la liberté d'expression et celle des médias. La diversité de ceux-ci semble solidement garantie par celle de leurs propriétaires, et leur qualité s'est beaucoup améliorée. Par ailleurs, divers mouvements populaires se sont succédé au niveau local, ce qui montre que les Ukrainiens n'ont plus peur.

  • 8 novembre 2006

    The day Vladimir Putin abandoned the market economy

    Under President Vladimir Putin there has been a buildup of grievances about Russia's political development, but the economy has appeared to remain safely in the free market zone where his predecessor, Boris Yeltsin, left it. Unfortunately, Putin's televised question-and-answer session with the nation on Oct. 25 marked a radical departure from his prior market economic rhetoric. Having lived in the Soviet Union, I experienced déjà vu while reading Putin's restoration of old-style Soviet economic language. -->Just as it was in the old days, the patriarchic state has authority over everything but responsibility for nothing. The economic essence of Putin's three-hour exposition was that he favored ethnic discrimination, trade and price regulation, protectionism, state intervention, industrial policy, subsidies and, most of all, centralized micro-management. Conspicuously absent were ideas like deregulation, the rule of law and private property rights.

  • 13 octobre 2006

    Russie : Banque et politique

    Le 13 septembre, le vice-gouverneur de la Banque centrale russe était assassiné. Andrei Kozlov était reconnu comme l’un des fonctionnaires les plus brillants, les plus honnêtes et les plus courageux de Russie. À l'âge de 30 ans, il était devenu le délégué du président de la Banque centrale, sur la seule base de son mérite. Professionnellement et moralement, c’était un homme très respecté. Pendant ses nombreuses années à la Banque centrale, il a été à la pointe du combat pour assainir le système bancaire. Quand Viktor Gerashchenko, que certains considèrent comme le plus mauvais banquier central de l'histoire, est revenu à la Banque centrale après le crash financier de 1998, Andrei est parti. Quand Gerashchenko est reparti, il est revenu, parce que son travail avait à nouveau un sens.

  • 13 octobre 2006

    Banks and Politics in Russia

    On Sept. 13, Andrei Kozlov, whom I had known since the early 1990s, was killed in what looked like a contract hit. He excelled as one of Russia's brightest, most honest and most fearless civil servants. At the age of 30, he became deputy chairman of the Central Bank on sheer merit. Professionally and morally, he was a giant. Throughout his many years at the Central Bank, he was the most principled fighter for a decent banking system. When Viktor Gerashchenko, once called history's worst central banker, returned to the Central Bank after the financial crash of 1998, Andrei quietly left. When Gerashchenko departed, he happily returned, because work made sense again. The murder of a major official is always shocking, but more so when the victim is one of the few officials whom nobody accuses of corruption. There are two main hypotheses as to the motive. One is that Kozlov, as the top bank regulator, had a list of banks that would lose their licenses.

  • 6 septembre 2006

    Pourquoi la Russie n’est toujours pas à l’OMC

    Peu après son accession au pouvoir, Vladimir Poutine avait réactivé la négociation sur l’accession de la Russie à l’Organisation mondiale du commerce. Il affirmait alors vouloir rejoindre l’OMC à l’horizon 2003. Nous sommes en 2006 et les officiels russes nous resservent les discours des années 1990 : c’est pour l’année prochaine. Or, pour y arriver, il va falloir changer d’approche.

  • 12 août 2006

    Poutine va-t-il renoncer à l'économie de marché?

    Poutine va-t-il renoncer à l'économie de marché?

    L'accord signé entre Poutine et Bush sur l'accession de la Russie à l'OMC ne doit pas faire illusion, car à en juger par les dernières interventions du président russe, on peut craindre que l'économie russe ne retrouve les mauvaises habitudes des années Brejnev.

  • 20 juin 2006

    Russie : la folie des renationalisations

    Il se passe quelque chose d'étrange dans l'économie russe. Des entreprises publiques sous-performantes se sont lancées dans une série d'acquisitions d'entreprises privées en bonne santé. Selon la Banque européenne pour la Reconstruction et le Développement, la part de PIB créée par le secteur privé est tombée de 70 à 65 % l'an dernier. Ni le retour de l'idéologie socialiste, ni de pures considérations stratégiques, et encore moins un souci de performance économique n’expliquent ces opérations qui touchent à des secteurs aussi divers que la banque, le pétrole, ou l'automobile.

  • 3 avril 2006

    L'Europe a besoin d'un accès libre aux pipelines russes

    La Russie a choisi de faire de la sécurité énergétique le thème dominant du sommet du G-8 qui aura lieu mi-juin à Saint-Pétersbourg. C'est un bon choix. La demande mondiale de pétrole s'élève désormais à presque 85 millions de barils par jour. Les pessimistes soutiennent que la production pétrolière mondiale est à son pic, alors que les optimistes suggèrent qu'en 2020 elle peut atteindre 105 millions de barils ; mais cela ne fait pas grande différence.

  • 2 avril 2006

    Why the European Energy Charter Needs Revision

    Russia has chosen energy security as the dominant theme for the summit of the G-8 in St. Petersburg in mid-June. This is a good choice. At present, world demand of oil is almost at 85 million barrells a day. Pessimists argue that world oil production is at its peak, while optimists suggest that in 2020 global output can rise to 105 million barrells a day, but that is only slightly more. -->As the supplier of one-fifth of the world's production of natural gas and one-ninth of its crude oil, Russia does play a key role. Its position is all the more important in Europe, where it is the dominant energy supplier. Both because of energy efficiency and environmental reasons, Europe is increasingly turning to natural gas, rendering Russia even more significant.

  • 7 janvier 2006

    La guerre du gaz : une monumentale erreur russe

    A Moscou, le 4 janvier au matin, les autorités ukrainiennes et Gazprom sont parvenus à un accord sur les fournitures de gaz en Ukraine. Ce fut à bien des égards un excellent accord, mais surtout pour l'Ukraine.

  • 6 janvier 2006

    The Gas War: A Monumental Russian Mistake

    Early on January 4, Gazprom and Ukrainian gas officials reached an agreement on gas deliveries to Ukraine in Moscow. This was in many ways an excellent agreement, but most of all so for Ukraine. -->First, it is a five-year agreement lasting till the end of 2009, which means that stable conditions for gas deliveries should have been accomplished. Amazingly, Russia is offering Ukraine five years of stable natural gas prices at a time of rising gas prices and increased gas scarcity, while most countries face annual price revisions.