• 24 février 2016

    La France a-t-elle vraiment besoin de routes solaires?

    La France a-t-elle vraiment besoin de routes solaires?

    La ministre de l'Environnement a annoncé le lancement de 1000 kilomètres de routes solaires. Quelle est la rationalité de ce projet, sur le plan économique et environnemental?

  • 17 février 2016

    Mais que se passe-t-il à EDF?

    Mais que se passe-t-il à EDF?

    Les annonces négatives se succèdent jour après jour. Comment le champion du nucléaire, un des leaders mondiaux de l’électricité, le groupe étendard du social-colbertisme a-t-il pu décrocher si brutalement, si rapidement et si fortement?

  • 11 décembre 2015

    Trop de pétrole… ou pas assez? Une lecture de Jean-Marc Jancovici

    Trop de pétrole… ou pas assez? Une lecture de Jean-Marc Jancovici

    Le ralentissement de la croissance est inévitable et uniquement lié à la pénurie d’énergie fossile, explique Jean-Marc Jancovici. C’est discutable. Y a-t-il un lien aussi étroitement mécanique que le dit l’auteur entre le PIB et les ressources énergétiques, a fortiori les ressources fossiles ?

  • 20 mai 2015

    Le PowerWall de Tesla présente-t-il vraiment un intérêt?

    Le PowerWall de Tesla présente-t-il vraiment un intérêt?

    Avec la batterie Powerwall de Tesla, présentée fin avril, c’est la première fois qu’une solution de stockage électrique individuelle de masse fait son apparition. Mais cette solution présente-t-elle réellement un intérêt? Une réponse à cette question exige de sérier les problèmes. Est-ce une solution de stockage industriel? Une solution pour «sortir du réseau»? Pour réduire les émissions de CO2? Pour économiser sur les heures de pointe?

  • 29 avril 2015

    L’Europe et Gazprom: la puissance par le droit

    L’Europe et Gazprom: la puissance par le droit

    En déclenchant une procédure pour abus de position dominante contre Gazprom, Margrethe Vestager remplit fidèlement sa mission de Commissaire européen à la concurrence : elle défend le droit de la concurrence des traités fondateurs, le marché unique et les intérêts du consommateur. Mais elle promeut en outre les intérêts internationaux de l’Union : la solidarité entre l’est et l’ouest du continent, la crédibilité des sanctions contre la Russie et la politique européenne de voisinage. Désormais, pour l’Union, le droit de la concurrence est non seulement un instrument à usage interne mais aussi un levier d’influence dans le monde.

  • 3 avril 2015

    Areva, l’hiver nucléaire

    Areva, l’hiver nucléaire

    L’effondrement rapide d’une filière nucléaire française réputée d’excellence interpelle. Comment en est-on arrivé là? Comment permettre le rebond?

  • 18 décembre 2012

    Climat : l’Europe dindon de la farce ?

    Climat : l’Europe dindon de la farce ?

    Au terme de deux semaines de discussion ponctuées par des séances marathon de négociations de dernière minute et au delà, la Conférence sur le climat de Doha au Qatar a finalement abouti à un accord. Certains y verront le signe que le processus amorcé de depuis Rio en 1992 ou Kyoto en 1997 continue et pourrait mener un jour à une convention internationale bien plus importante. En effet, dans la résolution finalement « adoptée » contre des objections majeures de la part de la Russie et de manière moindre de celle des Etats-Unis figure une continuation du Protocole de Kyoto jusqu’en 2020 et la perspective très vague d’un accord beaucoup plus global entre 2015 et 2020 ainsi que des mesures de compensation également peu précises pour les pays les plus pauvres victimes du changement climatique. Le problème est que les pays qui ont accepté de reprendre les obligations du protocole de Kyoto jusqu’en 2020 sont en majorité des pays européens puisqu’entretemps le Canada, la Russie et le Japon ont décidé de le quitter.

  • 27 novembre 2012

    Les États-Unis vont-ils se désintéresser du Proche-Orient ?

    Les États-Unis vont-ils se désintéresser du Proche-Orient ?

    Alors que les Nations unies s’apprêtent à voter en faveur de la reconnaissance d’un État palestinien doté d’un statut d’observateur, une forme d’évidence stratégique semble vouloir s’imposer : les États-Unis seraient en train de se libérer de leur dépendance énergétique vis-à-vis du Proche-Orient, entraînant leur retrait politique de cette région du monde. Ainsi se trouverait conforté le basculement de leur stratégie vers l’Asie : le fameux pivot. Cette vérité d’évidence, qui a pour avantage d’être intuitivement juste, mérite néanmoins d’être sérieusement revisitée.

  • 11 novembre 2011

    Les Verts ne sont décidément pas mûrs!

    Les Verts ne sont décidément pas mûrs!

    La partie de bras de fer que le parti écologiste, EELV, a entamé avec le Parti socialiste risque fort de le conduire à Canossa. Une fois encore, les écologistes ont fait preuve de leur faible sens politique, ou plutôt de leur incapacité à savoir ce qu’ils veulent vraiment obtenir politiquement. Erreur d’appréciation à la fois sur l’état du rapport de force avec les socialistes et sur les intentions réelles de ces derniers, erreur d’appréciation ensuite sur les données politiques de la période. En posant une série d’ultimatums au PS, les écologistes n’ont pas mesuré que ce dernier n’était pas prêt à passer sous leurs fourches caudines. Du coup, ce sont eux qui risquent de passer sous celles du Parti socialiste.

  • 19 juin 2011

    La révocation de Lady Lauvergeon

    La révocation de Lady Lauvergeon

    Les privatisations totales et partielles ont singulièrement limité le pouvoir du politique à peser sur la nomination des PDG des grandes entreprises françaises. L’époque où les alternances, comme celles de 1986, 1988 ou 1993, entraînaient un grand jeu de chaises musicales est révolue. Dans ce contexte, l’éviction d’Anne Lauvergeon dénote et apparaît largement gratuite.

  • 29 mai 2011

    L’équation nucléaire européenne

    L’équation nucléaire européenne

    La décision de l’Allemagne et de la Suisse de sortir du nucléaire et celle de l’Italie de renvoyer sine die ses projets de relance auront cinq effets sur l’économie électrique européenne. 1/ La France devient le hub nucléaire de l’Europe et un exportateur majeur. 2/ À l’inverse, les pays sortant du nucléaire et qui misent sur les énergies renouvelables vont accroître leurs importations d’énergie nucléaire ne serait-ce que pour sécuriser les sources intermittentes de production d’énergie (éoliennes, solaire). 3/ L’Europe renonce à tout projet d’indépendance énergétique, sa dépendance notamment au gaz russe et au charbon vont se renforcer. 4/ Le prix de l’énergie va partout s’élever pour les consommateurs finaux. 5/ Les investissements dans les réseaux transfrontaliers de transport d’électricité vont devoir être sensiblement accrus. Est-il besoin d’ajouter que les objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre seront beaucoup plus difficiles à atteindre ? Voyons comment le drame nucléaire japonais rend probables les évolutions annoncées ici.

  • 2 avril 2011

    Nucléaire: le corps des Mines, bouc émissaire ?

    Nucléaire: le corps des Mines, bouc émissaire ?

    Dans le débat relancé en France à la suite de la catastrophe de Fukushima, beaucoup de critiques s’élèvent pour dénoncer le rôle du corps des Mines qui aurait imposé la filière électronucléaire depuis cinquante ans hors de tout contrôle politique. La thèse ne manque pas d’éléments à charge, mais n’est-ce pas trop prêter à ce corps que d’en faire le seul moteur de la politique énergétique française ? N’est-ce pas exonérer un peu vite la responsabilité des acteurs politiques, et de la société en général, dans ce choix ?

  • 25 mars 2011

    Fukushima rouvre le débat nucléaire en Europe

    Fukushima rouvre le débat nucléaire en Europe

    L’accident de la centrale de Fukushima a secoué l’Europe de l’énergie et souligné à nouveau les faiblesses de la politique énergétique européenne. La question du nucléaire est un des points sensibles sur lesquels les États membres n’arrivent pas à s’accorder. La séquence actuelle débouchera-t-elle sur des progrès ?

  • 2 février 2011

    Énergie : le retour de Nabucco

    Énergie : le retour de Nabucco

    Depuis son lancement en 2002, le projet de gazoduc Nabucco a eu plusieurs vies. À de nombreuses reprises il a été donné comme mort mais il a finalement su renaître de ses cendres. Même lorsqu’il devint projet prioritaire européen, Nabucco avança peu et recula beaucoup, suscitant les moqueries à peine masquées de Vladimir Poutine, alors président de la Russie et principal promoteur de South Stream, le projet concurrent. Ce schéma dépeint bien la situation de Nabucco avant la crise. Cette dernière a apporté un bol d’air nouveau pour le projet européen qui a su l’utiliser à bon escient. Les derniers développements en Azerbaïdjan et au Turkménistan le montrent bien, car Nabucco est en train de résoudre son principal problème, le manque de sources d’approvisionnement.

  • 9 février 2010

    Russie, Chine et UE à la conquête du gaz turkmène

    Russie, Chine et UE à la conquête du gaz turkmène

    Soyons clairs. Si le Turkménistan n’avait pas de gaz personne ne s’y intéresserait. Mais précisément parce qu’il en recèle beaucoup, il fait l’objet de convoitises de la part de trois acteurs majeurs : la Russie, l'Europe et la Chine.

  • 2 février 2010

    Nucléaire: l’ère du low cost

    Nucléaire: l’ère du low cost

    Rien n’y a fait. L’engagement militaire de la France au côté des Émirats Arabes Unis, la gestion du dossier par Claude Guéant, le renfort d’EDF, la baisse des prix. À l’arrivée c’est une société coréenne, Kepco, qui l’emporte au nez et à la barbe des champions du monde du nucléaire avec une offre ne présentant pas d’innovation technologique majeure. L’affaire qu’on ne pouvait pas perdre a donc conduit à rouvrir le dossier du nucléaire français. Après Pérol et Spinetta, François Roussely est appelé à se pencher sur le dossier : faut-il recomposer la filière ?

  • 2 octobre 2009

    Energie: la concurrence Europe-Russie

    Energie: la concurrence Europe-Russie

    L’importation de gaz par l’Union européenne devrait aller en s’accroissant au cours des prochaines décennies. C’est dans ce contexte qu’il faut comprendre tout l’intérêt des grands projets d’infrastructures au niveau européen, dont Nabucco fait partie. Nabucco est devenu un projet politique qui s’est affirmé notamment par le biais de la Commission européenne et qui s’est imposé comme prioritaire suite à la première crise russo-ukrainienne (2006). Depuis, Nabucco a gagné en visibilité, mais pas forcement en faisabilité. Qu'en est-il de la concurrence avec son rival South Stream, lancé par la Russie ?

  • 9 janvier 2009

    Russie-Ukraine: vrais et faux enjeux

    Russie-Ukraine: vrais et faux enjeux

    Chaque Saint-Sylvestre depuis 2005, les négociateurs ukrainiens en charge des relations énergétiques avec la Russie attendent minuit avec anxiété. Cette année, comme en 2006, les approvisionnements russes sont stoppés. La crise géorgienne et la solidarité ukrainienne pour Tbilissi n’ont pas facilité les rapports bilatéraux entre les deux voisins. Mais la précipitation et l’approximation diplomatique de décembre à Kiev expliquent en grande partie le scénario actuel. Comment en est-on arrivé là ? Pour le comprendre, il faut s’attacher aux stratégies des différents acteurs.

  • 11 juillet 2008

    Choc pétrolier : restons calmes…

    Choc pétrolier : restons calmes…

    Le quadruplement des prix du brut depuis 2003 représente une grosse ponction sur le pouvoir d’achat des consommateurs. Malheureusement pour les gouvernements, et pour leurs concitoyens, ils ne peuvent pas faire grand-chose à court terme. La hausse des prix du pétrole ressemble à s’y méprendre à une taxe et la ponction est inévitable. Il faut donc éviter certaines erreurs…

  • 21 avril 2008

    Les biocarburants sont-ils coupables ?

    Les biocarburants sont-ils coupables ?

    La croissance des prix des produits agricoles de base est un véritable motif d’inquiétude pour les pays en développement. L’indice des prix alimentaires de la FAO a crû de presque 40% en 2007, et encore de 50% sur les trois premiers mois de 2008. Le développement de la filière des biocarburants est-il responsable de la montée des prix alimentaires, et donc des « émeutes de la faim » ? Rien n’est moins sûr car il n’y a pas un seul facteur à l’origine de la flambée des prix agricoles.