Jean-Christophe Bureau edit

Professeur à l'Institut national agronomique de Paris-Grignon Site personnel de l'auteur Écrivez à Jean-Christophe Bureau
  • 25 juin 2008

    La crise alimentaire au secours de la PAC ?

    La crise alimentaire au secours de la PAC ?

    L'UE s’est engagée dans une réforme de la Politique agricole commune. Fin mai, la Commission a formulé ses propositions au Conseil et au Parlement européen. Si elle évite les sujets qui fâchent, comme l'avenir de la PAC après 2013, elle propose des changements significatifs dans les aides et la gestion des marchés. Cette réforme a lieu dans une conjoncture inédite depuis des décennies, celle de prix agricoles élevés. La crise alimentaire mondiale est appelée par la France au secours de la PAC, le Royaume-Uni y voit une raison supplémentaire de la démanteler.

  • 4 juin 2008

    PAC : encore un effort ?

    PAC : encore un effort ?

    Les pays membres de l'Union Européenne sont engagés dans un « bilan de santé » de la Politique agricole commune, qui pourrait conduire à des ajustements. Y a-t-il besoin d'une nouvelle réforme ?

  • 18 décembre 2006

    Biocarburants : faut-il défiscaliser davantage ?

    Les biocarburants font l'objet de toute l'attention des pouvoirs publics, et les candidats présidentiels rivalisent de promesses pour encourager leur production. Ces carburants sont le biodiesel, fabriqué à partir d'oléagineux et principalement utilisé en mélange avec le gazole, et le bioéthanol, produit à partir de plantes à sucre ou de l'amidon de céréales, mélangé à l'essence. Ces cultures bénéficient d'aides agricoles. De plus, en France, les biocarburants sont exonérés d'une partie des taxes pétrolières et les distributeurs sont fortement incités par un système de taxe à en incorporer un taux minimum dans les carburants fossiles. La France s'est en effet fixé un objectif d'incorporation de 7% pour 2010, allant au-delà d'une Directive européenne qui prône un taux de 5,75%.

  • 20 mars 2006

    A l'OMC l'Europe peut encore (un peu) bouger...

    L'agriculture reste un obstacle à la conclusion d'un accord multilatéral sur le commerce dans le cadre du cycle de Doha. Les positions se sont beaucoup rapprochées en un an, mais il est politiquement très difficile pour les pays membres de réduire les derniers écarts. A ce stade, chaque concession unilatérale semble immédiatement intégrée par les autres membres, et les compteurs de la négociation remis à zéro. Cela encourage à ne se découvrir qu'en dernier, au risque d'un échec collectif. L'Union Européenne ayant mis sur la table une offre plutôt ambitieuse dès octobre 2005, la partie est aujourd'hui difficile pour le négociateur européen Peter Mandelson.

  • 20 mars 2006

    A l'OMC l'Europe peut encore (un peu) bouger...

    L'agriculture reste un obstacle à la conclusion d'un accord multilatéral sur le commerce dans le cadre du cycle de Doha. Les positions se sont beaucoup rapprochées en un an, mais il est politiquement très difficile pour les pays membres de réduire les derniers écarts. A ce stade, chaque concession unilatérale semble immédiatement intégrée par les autres membres, et les compteurs de la négociation remis à zéro. Cela encourage à ne se découvrir qu'en dernier, au risque d'un échec collectif. L'Union Européenne ayant mis sur la table une offre plutôt ambitieuse dès octobre 2005, la partie est aujourd'hui difficile pour le négociateur européen Peter Mandelson.

  • 12 décembre 2005

    L'interminable ouverture des marchés agricoles

    L'agriculture apparaît comme le principal point de blocage des négociations commerciales internationales. Comme d'habitude, serait-on tenté d'écrire. Avantage comparatif de beaucoup de pays pauvres, fortement protégé et soutenu dans les pays riches, le secteur agricole cristallise en effet les conflits d'intérêt. S'il semble acquis que la Conférence de Hong-Kong n'aboutira pas à l'accord espéré sur des modalités chiffrées de libéralisation, il n'en reste pas moins que les négociations ont beaucoup progressé depuis deux ans, au regard de la complexité des enjeux. Un accord ne pourrait certes être obtenu qu'à l'arrachée et en retard, mais il ne paraît plus impossible d'ici l'expiration de la Fast Track américaine en juin 2007.