Pierre-Philippe Combes edit

Directeur de recherche au CNRS (Université d'Aix-Marseille) Site personnel de l'auteur Écrivez à Pierre-Philippe Combes
  • Jan. 30, 2009

    Peut-on mesurer la productivité des enseignants-chercheurs ?

    Peut-on mesurer la productivité des enseignants-chercheurs ?

    Dans le contexte des réformes envisagées pour l'Université et les organismes de recherche français, la mesure de l'activité des chercheurs et enseignants-chercheurs prend une place centrale. Elle est complexe, mais pas sans réponse. Complexe, car l'activité des enseignants-chercheurs est multidimensionnelle. De plus, même la plus simple des dimensions, la publication d'articles de recherche, est difficile à mesurer. Toutefois, des solutions existent. Par ailleurs, la mesure de l'activité n'est qu'une première étape. Pour comparer les individus ou les centres selon ce critère, il faut pouvoir raisonner "toutes choses égales par ailleurs" (moyens mis à disposition des universités, conditions de travail des enseignants-chercheurs). Cela est également envisageable.

  • Jan. 26, 2009

    Paris et le désert français ?

    Paris et le désert français ?

    Le prix Nobel d’économie 2008, attribué à Paul Krugman pour sa théorie de la localisation des activités économiques, pointe l’importance des problématiques de géographie économique. En 2008, selon les Nations-Unies, pour la première fois dans l’histoire, plus de la moitié de la population mondiale, soit 3,3 milliards de personnes, vivrait désormais en milieu urbain. En 2008 toujours, la Banque Mondiale a consacré son rapport annuel à la géographie économique, reconnaissant le rôle joué par les facteurs spatiaux dans le processus de développement. L’ampleur des inégalités spatiales entre, mais aussi à l’intérieur, des nations, ainsi que le rôle des économies d’agglomération comme moteur de la croissance économique sont donc pleinement reconnus, tant par les grandes institutions internationales que par le monde académique.

  • March 6, 2006

    Classer les universités est fort utile

    Le classement 2004 mondial des universités par une équipe de chercheurs de la Shanghai Jiao Tong University a donné lieu à de très nombreuses critiques : si l'on y retrouvait dans le haut les leaders incontestés comme Harvard, Stanford ou le MIT, d'autres, comme les universités françaises, y brillaient par leurs mauvais rangs. Je souhaite cependant défendre ici l'idée que les classements d'universités, à condition d'être correctement réalisés, pourraient être extrêmement utiles à la fois aux étudiants, aux employeurs et aux pouvoirs publics.