Stéphane Carcillo edit

Economiste, maître de conférences à l'université Paris 1 Site personnel de l'auteur Écrivez à Stéphane Carcillo
  • 30 juin 2006

    Ces grandes astuces qui font provisoirement reculer le chômage

    Le taux de chômage poursuit sa décrue et à en croire le ministre de l'Emploi, on pourrait passer sous la barre des 9% avant même la fin de l'année 2006 grâce à la politique du gouvernement. Est-ce vrai ? En partie, oui, mais en partie seulement car seules des politiques structurelles pourront durablement faire baisser le chômage en France.

  • 3 mai 2006

    Mais pourquoi 40% de la population en âge de travailler n'a pas d'emploi ?

    En France, près de 40% de la population en âge de travailler n’a pas d’emploi, et près d’un quart des 15-64 ans dépend pour vivre de prestations d’assistance sociale ou d’assurance chômage. En cela notre pays se situe dans la moyenne haute du taux de dépendance en Europe, avec un chiffre supérieur à celui de la Suède et comparable à celui du Danemark, pays pourtant considérés comme disposant des systèmes sociaux parmi les plus protecteurs.

  • 2 avril 2006

    CNE / CPE : too much or not enough?

    It is almost commonplace to say that France is one the OECD countries where employment protection laws are the stricter. Restrictions to both the recourse of temporary contracts and the possibility of layoffs for permanent contracts are the result of over 30 years of continuous regulation imposed by successive governments, either right of left wing. From that respect, the two new contracts (CNE and CPE) recently proposed by the government are genuine breakthroughs. By suspending employment protection laws they solve in a quite radical way the problem of a far too rigid doctrine on dismissal. However, by doing it only for the two years of the contracts, they only introduce a mild change in the actual flexibility of employment while they bear the risk to comfort the inefficient and unfair dualism of the labour market.

  • 31 mars 2006

    Même si le CPE est retiré les syndicats devront bouger...

    Un droit du travail trop strict a tendance à diminuer le taux d'emploi des jeunes et des femmes et augmenter la durée de chômage dans les pays de l'OCDE. Avec un ensemble législatif parmi les plus protecteurs de l'OCDE et un des plus hauts salaires minimaux touchant 15 % des salariés, la France est clairement dans ce cas. A priori, on devrait bien accueillir une réforme comme le CPE (mais aussi le CNE), qui s'attaque à la question du droit des CDI.

  • 30 mars 2006

    CPE: should a bad reform be held?

    There is no clear economic evidence that the partial reform of dismissal laws, such as the CPE recently passed in France, can have any significant impact on employment and unemployment rates. From that respect, such a reform should not have been submitted to parliament in the first place. However, if the reform is reversed in the coming weeks, there is a significant risk for a long awaited and more ambitious reform of employment protection to be neutralized for several years. The CPE must be held, not because this is the best reform ever to improve employment and unemployment performances, but rather because if it is reversed the opposition to any more ambitious reform will be durably reinforced.

  • 27 mars 2006

    CNE / CPE : un peu trop ou pas assez ?

    Les nouveaux contrats proposés par le gouvernement constituent une véritable révolution. En suspendant les lois qui réglementent le marché du travail, ils résolvent d'une façon radicale le problème d'une doctrine trop rigide sur le licenciement. Pourtant, en s’en tenant aux deux ans de la durée du contrat, ils ne modifient qu’à la marge la flexibilité réelle, tout en renforçant le dualisme inefficace et injuste du marché du travail.