Bernard Salanié edit

Professeur d’économie à l’université de Columbia (New York) et à l’Ecole Polytechnique Site personnel de l'auteur Écrivez à Bernard Salanié
  • Jan. 31, 2007

    Sarkozy au secours des héritiers

    L'impôt sur les successions n'est pas confiscatoire : 90 % des conjoints et 80 % des enfants ne paient aucun droit sur leur part, les autres sont en moyenne très peu taxés. Pourquoi serait-il donc si urgent de le supprimer ?

  • Jan. 19, 2007

    Comment taxer le capital ?

    La mondialisation ne nous contraint pas à réduire l'imposition des revenus du capital. Une telle politique peut cependant encourager l'épargne, mais surtout la rediriger là où elle est la plus productive. Et il y a des moyens de le faire sans aggraver les inégalités.

  • Nov. 1, 2006

    Le grand bêtisier de la dette publique

    Comme toujours à l’approche des élections, on se querelle à propos de « la dette ». M. Breton nous dit que c’est sa préoccupation majeure et dans l’Hebdo des socialistes numéro 421, qui présente les diagnostics et propositions des trois candidats possibles du PS, la dette est le première question de militant « tirée au hasard », selon un protocole sans aucun doute très scientifique. Qu’auraient fait les rédacteurs si la question tirée avait porté sur le trafic de défenses d’éléphants, on se le demande…

  • June 29, 2006

    Préservons l'indice des prix !

    Les Français entretiennent un rapport compliqué avec les experts, et le personnel politique joue sur cette ambivalence. Deux clichés devraient agir comme un signal que le locuteur est passé en phase d'enfarinage : "tous les experts s'accordent sur le fait que..." ; "les experts, vous savez, ils disent ce qu'ils veulent, mais les gens savent bien que..." C'est ce second mode de discours qui m'intéresse aujourd'hui. Pierre Poujade en faisait grand usage dans les années 1950. Malheureusement, les choses ne se sont pas arrangées, si on en juge par les récentes déclarations de Ségolène Royal sur l'indice des prix.

  • Feb. 6, 2006

    Le nouveau welfare : l’aide et la contrainte

    Lancée en 1996 sous la présidence de Bill Clinton, l’expérience américaine du welfare reform avait pour enjeu de « réconcilier la responsabilité personnelle et les opportunités de travail ». Pour ses auteurs, il s’agissait d’utiliser à la fois la carotte et le bâton pour inciter les mères célibataires – qui sont les bénéficiaires-types du welfare – à retrouver un emploi. A l’heure des premiers bilans, différents spécialistes parmi lesquels Rebecca Blank ont entrepris l’évaluation de cette réforme et de ses effets. Que peut-on en retenir ?