Francis Ginsbourger edit

Economiste sociologue Écrivez à Francis Ginsbourger
  • 21 October 2021

    La victoire posthume de Bertrand Schwartz

    La victoire posthume de Bertrand Schwartz

    Le succès de l’apprentissage et des formations en alternance est une révolution à bas bruit dont il ne faut pas sous-estimer la portée. Soutenue par la conjoncture et quelques réformes bien conçues dont celle de 2018, elle est aussi le fruit des efforts tenaces d’une poignée d’innovateurs qui, depuis les années 1980, ont retravaillé en profondeur les champs de l’insertion professionnelle et de la formation.

  • 5 April 2017

    La nouvelle théorie du ruissellement, ou comment les sciences sociales reviennent en 1980

    La nouvelle théorie du ruissellement, ou comment les sciences sociales reviennent en 1980

    Une récente tribune publiée dans Le Monde, signée par deux chercheurs engagés au côté de Benoît Hamon, vante le grand acquis de la campagne d’un candidat qui serait parvenu à susciter « une nouvelle alliance des idées,  des citoyens et du politique ». Mais à y regarder de plus près l’alliance en question révèle une vision fossilisée de l’utilité des sciences sociales.

  • 24 March 2010

    Le piège du social compassionnel

    Le piège du social compassionnel

    Le succès de la gauche aux dernières élections ne résout pas son problème idéologique. Les dirigeants du PS sont aujourd’hui confrontés à deux tentations. La première serait de se contenter de recycler le logiciel de la réduction des inégalités. La seconde serait de prendre acte des limites de ce positionnement… et ainsi de mettre leurs pas dans ceux de Nicolas Sarkozy.

  • 13 October 2009

    Suicides: Zola is watching you

    Suicides: Zola is watching you

    La plupart des déclarations publiques provoquées par les suicides professionnels produisent un discours d’un manichéisme confondant. D’un côté les exigences de la concurrence, les contraintes de compétitivité, les changements indispensables, bref l’horreur économique. De l’autre côté, des hommes et des femmes de chair et d’os soumis à la pression des objectifs, les résultats inatteignables, les mobilités forcées, les destins fracassés, bref la souffrance humaine. On n’aurait plus le choix qu’entre deux pis-aller: moins d’économique au nom de l’homme, ou plus d’humain malgré les contraintes de l’économie mondialisée. Vraiment ?