Joël Ruet edit
Chercheur au CNRS-CEPN et président de The Bridge Tank Site personnel de l'auteur Écrivez à Joël Ruet-
9 décembre 2015
Cette opportune justice climatique, ou l’Inde ambiguë
L’Inde a montré, à l’approche de la COP21, une attitude bien moins ouverte que son voisin chinois. Elle a ainsi refusé de chiffrer la baisse de ses émissions. Son ministre de l’Environnement, Prakash Javadekar, admettant d’ailleurs que les priorités de son gouvernement concernaient d’abord l’accès à l’électricité et la réduction de la pauvreté, malgré le fait que 13 des 20 villes les polluées au monde sont localisées en Inde. Cela dit, la volonté de l’Inde de moderniser son industrie et d’accroître son potentiel énergétique a coïncidé avec des objectifs de développement durable, puisque l’Inde a tout de même l’ambition d’installer une capacité de 100GW de solaire d’ici 2022. lire la suite
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7 novembre 2007
Le défi asiatique du développement durable
La phase actuelle de réchauffement climatique coïncide avec l’émergence économique et industrielle de vastes régions en développement. Il en découle une querelle autour de plusieurs malthusianismes. De la taille des populations en émergence naît une inquiétude dans les économies développées, et avec elle une vision antagonique de l’accès aux ressources. Légitimée par le maintien pour tous d’un environnement global, elle recouvre parfois une conception asymétrique des efforts de chaque nation. Ce sont les émergents qui perturbent le monde. A cette approche répond assez directement la position inverse : la défense d’un ambigu « droit au développement », souvent promue par les plus riches des pays concernés. Le risque majeur, dans un système de négociations articulées sur les relations internationales, est l’oubli de la nécessaire réflexion sur la réinvention du développement. lire la suite
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11 juillet 2006
Vers un nouveau modèle de capitalisme industriel mondialisé
Quelles leçons les grands groupes peuvent-ils tirer de l'affaire Mittal-Arcelor ? lire la suite
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15 février 2006
Mittal ou le business model du capitalisme émergent
Le groupe Mittal s’est construit en moins de quinze ans sur des investissements allers-et-retours entre pays émergents et pays post-socialistes (d’abord les pays émergents : Indonésie, Mexique, puis le Kazakhstan post-socialiste avec pour débouché la Chine, pays à la fois émergent et « socialiste », véritable cœur de son expansion ensuite tous azimuts). Il est ainsi à la fois très représentatif des grands groupes des pays émergents, et donc annonciateur de leur essor, mais aussi de celui de quelques groupes d’« oligarques » de l’est. Ne nous laissons pas surprendre à nouveau. lire la suite
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