François Heisbourg edit

Conseiller spécial, Fondation pour la recherche stratégique Site personnel de l'auteur Écrivez à François Heisbourg
  • 11 octobre 2012

    EADS/BAE : pourquoi Merkel a-t-elle dit non ?

    EADS/BAE : pourquoi Merkel a-t-elle dit non ?

    L’avortement du projet de fusion entre EADS et BAE Systems ne s’explique pas principalement par des facteurs industriels et sociaux. L’échec est essentiellement politique, et la responsabilité en incombe d'abord à l’Allemagne. La décision de Berlin de bloquer le processus de fusion est symptomatique d’un désengagement plus général de l’Allemagne par rapport à la construction européenne entamée il y a plus de soixante ans.

  • 28 février 2007

    Un moratoire sur l'enrichissement nucléaire pour tout le monde !

    Un moratoire sur l'enrichissement nucléaire pour tout le monde !

    Le prochain quinquennat pourrait mettre en œuvre une nouvelle politique de non-prolifération, qui se caractériserait par un changement substantiel dans la hiérarchie de nos priorités.

  • 7 mai 2006

    Iran : ce que peut encore faire l'Europe

    Depuis la rupture par Téhéran des accords nucléaires euro-iraniens en août 2005, la République islamique progresse rapidement dans ce qui ressemble dorénavant à un « crash programme » de maîtrise du cycle du combustible, pouvant déboucher sur des applications militaires. Le démarrage d'une première « cascade » de 164 centrifugeuses en mars a débouché dès la fin avril sur un enrichissement de 4,6 % d’uranium 235, soit la limite supérieure des applications électronucléaires. Avec l'intention proclamée de l'Iran d’aligner plusieurs milliers de centrifugeuses au tournant de 2006-2007 et l'annonce de la disponibilité de centrifugeuses dites P-2 (quatre fois plus productives que l'actuel modèle), l'Iran pourrait disposer de quoi fabriquer plusieurs armes nucléaires avant même la fin du mandat du président Bush en janvier 2009.

  • 12 décembre 2005

    Security and Defence: the mediocre balance sheet of British presidency

    With the EU in a deep malaise as a consequence of the French and Dutch rejection of the constitutional treaty, much is being made of the new role of European Security and Defence Policy (ESDP), suddenly recast as the one moving part of an otherwise paralysed European integration process. The establishment of the EU’s “battle groups” as Europe’s rapid action force, the vital role of the EU in keeping the peace first in Bosnia and now in Atjeh, the ramping-up of the European Defence Agency: these and others can be cited.