Myriam Benraad edit

Chercheuse au CERI (Sciences Po) Écrivez à Myriam Benraad
  • 19 juillet 2012

    Irak : le retour tranquille de la dictature

    Irak : le retour tranquille de la dictature

    Depuis plus de six mois, l’Irak se trouve libéré d’une occupation étrangère qui avait débuté en 2003 avec l’invasion militaire des États-Unis et la chute du régime de Saddam Hussein. Malheureusement rien n’est réglé. Après la dictature baassiste, doit-on craindre une dictature chiite ?

  • 12 janvier 2012

    Irak : les Etats-Unis partent, la crise s’aggrave

    Irak : les Etats-Unis partent, la crise s’aggrave

    En Irak, les États-Unis n’ont pas laissé derrière eux « un État souverain, stable, autosuffisant », comme le déclarait au mois de décembre Barack Obama. Et pour cause, alors même que les dernières troupes américaines s’apprêtaient à quitter le pays, l’Irak plongeait dans une nouvelle phase de crise politique, aux accents cette fois ouvertement confessionnels. Le Premier ministre chiite Nouri al-Maliki, décrié depuis des mois pour ses penchants autoritaires, annonçait en effet un mandat d’arrêt contre le vice-président Tarek al-Hachimi, l’accusant de liens avec l’ancien parti Baas et avec la mouvance terroriste Al-Qaïda, et exigeait le limogeage du vice-Premier ministre Saleh al-Moutlak, un ancien Baasiste connu pour son nationalisme virulent. Outre leur appartenance commune au bloc d’opposition Iraqiyya, deuxième force politique du pays conduite par l’ancien chef de gouvernement Iyad Allawi, les deux hommes sont sunnites.

  • 24 février 2011

    Égypte: faut-il avoir peur des Frères musulmans ?

    Égypte: faut-il avoir peur des Frères musulmans ?

    Alors qu’un vent de démocratie semble s’être levé sur l’ensemble du monde arabo-musulman, le rôle que seront appelés à jouer les mouvements d’opposition islamistes dans les transitions politiques à l’œuvre soulève de multiples craintes. La plus significative concerne les fameux Frères musulmans. Mais qui sont-ils ?

  • 16 septembre 2010

    Iraq: US troops leave, violence remains

    Iraq: US troops leave, violence remains

    Since August 31, there are no more U.S. combat forces in Iraq. However the complete drawdown of U.S. troops won't occur before December 2011. In Baghdad, Prime Minister Nuri al-Maliki said he was confident in the ability of Iraq’s new security forces to take the lead, adding that he was delighted by Iraq’s recovery of « its independence and sovereignty. » But does this guarantee the return to stability and the end of violence? This is far from certain.

  • 13 septembre 2010

    Irak : les Américains s’en vont, la violence persiste

    Irak : les Américains s’en vont, la violence persiste

    Depuis le 31 août il n’y a plus de forces de combat américaines en Irak. Le retrait total des troupes américaines n’interviendra toutefois qu’en décembre 2011. À Bagdad, le Premier ministre sortant Nourri al-Maliki, confiant en la capacité des nouvelles forces de sécurité irakiennes d’assurer la relève, se réjouissait du recouvrement par son pays « de son indépendance et de sa souveraineté ». Mais est-ce que cela garantit pour autant le retour à la stabilité et la fin de la violence ? Rien n’est moins sûr.

  • 7 juin 2010

    Irak : la difficile greffe démocratique

    Irak : la difficile greffe démocratique

    Trois mois après les élections législatives, l’Irak reste privé de gouvernement. Aucune des coalitions en lice n’est parvenue à remporter suffisamment de voix pour s’imposer. La ratification récente des résultats officiels par la Cour suprême irakienne, donnant victorieuse la liste « Iraqiyya » d’Iyad Allaoui avec une courte majorité de 91 sièges contre 89 pour celle de l’« Etat de droit » du Premier ministre sortant, ne présage aucune sortie de crise rapide. Démocratie naissante ? Continuum de la violence ? Au-delà d’une actualité lourde en rebondissements, quelle interprétation donner de cette interminable « crise » irakienne ?