Angel Ubide edit

Senior Fellow, Peterson Institute Institute for International Economics (Washington, DC) Site personnel de l'auteur Écrivez à Angel Ubide
  • 11 septembre 2015

    Une Europe symétrique, solidaire et juste: quelques pistes pour repartir de l’avant

    Une Europe symétrique, solidaire et juste: quelques pistes pour repartir de l’avant

    Il nous faut faire table rase, en finir avec les récriminations et avancer vers la création d’une Europe capable de générer de la croissance et du bien-être pour tous ses citoyens. La crise est profonde, la réponse doit être ambitieuse. L’Europe doit décider de consolider l’euro dans le cadre d’une véritable union monétaire, ou l’abandonner. La réalité actuelle, les demi-mesures, serait le pire des scénarios.

  • 19 mars 2015

    Le problème allemand

    Le problème allemand

    L’Allemagne a l’obligation de réduire ses déséquilibres extérieurs et de contribuer à la croissance économique mondiale. Heureusement pour elle, un programme de réformes et d’investissements publics permettrait d’atteindre les deux objectifs et de compenser en partie le déclin de la population future. Un tel programme est certes beaucoup plus coûteux sur le plan politique que la stratégie actuelle d’austérité et de modération salariale et budgétaire.

  • 9 octobre 2008

    Garantir les dépôts : oui, mais à quelles conditions ?

    Garantir les dépôts : oui, mais à quelles conditions ?

    Dix ans après la crise asiatique de 1997-08, ce que l’on pourrait nommer la crise bancaire occidentale de 2007-2008 se développe d’une façon qui était prévisible. Les banques sont sous pression et reconnaissent des pertes, les plus faibles ou les plus petites ferment, on recapitalise celles qui sont trop grosses pour faire faillite, et les actifs non performants sont retirés du système. C'est toujours la même histoire, avec quelques variantes mineures. En 1997-98, on a procédé pays par pays, dans toute l’Asie, et une abondante littérature a été consacrée à cette crise. Pourtant, une de ses leçons essentielles a été oubliée : avant d’envisager la fermeture d’institutions importantes, il faut garantir les dépôts de l’ensemble du système. Est-il trop tard pour le faire ?

  • 8 octobre 2008

    Bailouts, deposit guarantees and solidarity

    Bailouts, deposit guarantees and solidarity

    Those who do not know their history are condemned to repeat it. Thus goes the say, or a version of it. It has been a year into what we could call the 2007-08 Western Banking Crisis, ten years after the 1997-08 Asian Crisis – and the crisis is unfolding in its expected ways. Banks are under stress, losses are being recognized, sick or too small to rescue banks are being closed, healthy or too big to fail banks are being recapitalized, and non performing assets will be removed from the system. It is just the same story, with small variations, all over again. In 1997-98, this was done country after country, all over Asia, and many papers were written about it. However, a very important piece of the lessons from that episode has been missing: guaranteeing the deposits of the system before proceeding to closing important institutions.

  • 10 octobre 2007

    Financial crisis: why it may last

    Financial crisis: why it may last

    Since the month of August, economists have been trying to understand why something that was supposed to be positive for global growth, namely the diversification of risk through securitization, had turned out to be the source of the recent crisis. The first reaction was to characterize this as a liquidity crisis - some banks were having undue difficulties in securing funds in the interbank market, and thus central banks reacted by providing liquidity through open market operations. Many central bankers and academics started smiling with an "I told you so, there was so much excess liquidity, this was bound to happen", and adopted a tough anti-moral hazard stance. More than a month, and many billions of dollars of extra liquidity injections, later the situation in money and credit markets has not improved. Central banks have added liquidity to a situation of already "excess liquidity" to tackle an apparent liquidity crunch, and yet nothing has got better. Perhaps it was not about liquidity, after all.

  • 10 octobre 2007

    Retour sur une crise financière loin d'être finie

    Retour sur une crise financière loin d'être finie

    Depuis le mois d'août, les économistes essaient de comprendre pourquoi la diversification du risque par la titrisation, que l'on considérait comme un facteur positif pour la croissance mondiale, s'est avérée être à l'origine de la crise récente. On a d'abord pensé à une crise de liquidités : quelques banques éprouvaient des difficultés injustifiées pour obtenir des fonds dans le marché interbancaire, et les banques centrales ont réagi en fournissant des liquidités par des opérations de marché ouvertes. De nombreux banquiers centraux et universitaires ont commencé à sourire : " je vous l'avais bien dit, il y avait un tel excès de liquidité, cela devait arriver " ; et d'adopter une position ferme à l'égard de l'aléa moral. Mais un mois plus tard, et après l'injection de milliards de dollars supplémentaires, la situation des marchés monétaires et du crédit ne s'était pas améliorée. Pour remédier à la crise du crédit, les banques centrales ont ajouté de nouvelles liquidités à une situation où elles étaient déjà trop abondantes ; sans plus de résultat. Peut-être bien, après tout, que ce n'étaient pas les liquidités.

  • 11 juillet 2007

    Merci l'Asie

    Merci l'Asie

    Il y a dix ans tout le monde parlait de la crise asiatique et des dérèglements qu'elle pouvait entraîner. Aujourd'hui plus personne ou presque n'en parle tant la capacité de ce continent à s'organiser pour surmonter ses difficultés s'est révélée payante.

  • 25 juin 2007

    Thanks, Asia, for your prudent policies

    Economists tend to say that markets have short memories, in an attempt to explain why, seemingly, markets do not apply large enough discounts to some asset prices even after episodes of turmoil. However, economists typically ignore the fact that they also seem to have short memories and that, often, simplification prevails over careful analysis. A clear example is the ongoing commentary bashing Asian countries for a variety of assorted reasons: adopting mercantilist policies, having learnt the wrong lessons from the 1997 crisis, risking heavy capital losses from their exchange rate reserves, managing their currencies, self-inflicting standard of living costs, etc. While this commentary is largely the result of the fashionable discussion on the global imbalance, and while this is a very convenient way of providing arguments for politicians so that they can tackle, in a partial, biased and inefficient way, the problem of rising income inequality in the Western world, the truth of the matter is that few people seems to remember the conclusions of the post-crisis analysis back in 1997-98 and the policy implications of such conclusions. Ten years later, the Asian crisis feels like a very old event and memories seem to be blurring.

  • 15 mars 2007

    Monsieur Sarkozy, cessez de taper sur l'euro !

    Monsieur Sarkozy, cessez de taper sur l'euro !

    DevisesUne fois encore, Nicolas Sarkozy a fustigé hier soir l'euro fort. Pourquoi cette critique est-elle démagogique ? L'explication d'un expert espagnol de haut vol.

  • 19 décembre 2006

    La Chine à la conquête de l'Afrique

    La Chine à la conquête de l'Afrique

    L'importance croissante des investissements chinois en Afrique relève d'une stratégie économique mais aussi géopolitique. La Chine offre au continent noir un modèle de développement alternatif qui reconfigure profondément les équilibres de l'économie mondiale.

  • 21 avril 2006

    L'Espagne malade de l'euro ?

    L'histoire de l’union économique et monétaire a pour l'instant été marquée par deux événements opposés : le spectaculaire regain de compétitivité d’un pays "de base", l'Allemagne, qui était entré dans l'UEM avec un taux de change réel surestimé du fait de l'unification, et la perte tout aussi impressionnante de compétitivité de certains des pays "périphériques", comme le Portugal ou l'Espagne, dont la balance des paiements affiche désormais de très importants déficits. La route allemande a été la modération salariale. Depuis 1996, quand on a estimé que le coût du travail en Allemagne était surévalué de 20%, l'inflation salariale a régulièrement été en dessous de la moyenne européenne. Au bout de plusieurs années, l'Allemagne avait récupéré son avance sur ses concurrents et elle gagne à présent des parts de marché à l'export – au détriment parfois de ses voisins européens, avec les conséquences que cela implique pour le cycle économique de l’Union.

  • 1 avril 2006

    Spain and its current account imbalance

    The story of EMU has so far been marked by two opposing events: the dramatic recovery in competitiveness in a "core" country, Germany, who entered EMU at an overvalued real exchange rate owing mainly to unification, and the similarly impressive loss of competitiveness of some of the "periphery" countries, such as Portugal or Spain, which now display very large current account deficits. The road to the recovery of competitiveness in Germany has been wage moderation. Since 1996, when German labor costs were estimated to be about 20 percent overvalued, German wage inflation has regularly underperformed the EU average. Several years later, Germany has recovered its competitive edge and it is now gaining export share - sometimes at the expense of its EU neighbors, with the consequences that this implies for the EU business cycle.