Jacques Delpla edit

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  • 7 mars 2022

    Pour de nouveaux financements des universités

    Pour de nouveaux financements des universités

    Le constat d’une paupérisation de l’Université est implacable. Depuis dix ans, les gouvernements ont fait des économies sur le dos des étudiants en gelant les dotations aux universités, malgré la croissance de leurs effectifs. Le président de la République a évoqué une hausse des droits avant de se rétracter. C’est pourtant une solution à explorer. Mais elle n’aurait de crédibilité économique et politique qu’en étant intégrée dans d’autres sources de financement.

  • 13 juillet 2015

    Grèce: et si on essayait le modèle hawaïen?

    Grèce: et si on essayait le modèle hawaïen?

    Dans le débat sur le sauvetage de la Grèce, les dépenses militaires grecques sont parfois mentionnées, mais rarement une solution est avancée. Cet article en suggère deux. Une alliance militaire franco-grecque qui participerait au maintien de la Grèce dans l’Europe et dans la zone euro ; le modèle hawaïen (Pearl Harbour + tourisme) pour la Grèce.

  • 22 avril 2011

    Prime Sarkozy : un coup d’épée dans l’eau, deux niches fiscales en plus

    Prime Sarkozy : un coup d’épée dans l’eau, deux niches fiscales en plus

    La fameuse prime Sarkozy ne changera rien pour les salariés et les entreprises – pour preuve la bourse de Paris n’a pas réagi à cette nouvelle. Elle revient juste à faire subventionner par le contribuable les salaires variables et primes diverses qui existent déjà, au moyen de deux nouvelles niches fiscales. Mais c’est surtout très dommage pour la crédibilité budgétaire du gouvernement français, alors même que Bercy a envoyé lundi dernier à Bruxelles le programme de stabilité de la France pour la période 2011-2014.

  • 28 février 2007

    La fin des privilèges : Payer pour réformer

    La France est-elle vraiment irréformable ? La cause serait entendue, au vu du nombre de réformes retirées ou édulcorées par les gouvernements sous la pression de la rue et des lobbies. Face au blocage, trois stratégies sont envisageables : le passage en force à la Thatcher, impossible en France ; un grand compromis social global, impossible en l'absence de coopération des partenaires sociaux ; le rachat des rentes et des avantages acquis en échange de grandes réformes. C'est cette troisième voie que Jacques Delpla et Charles Wyplosz explorent ici en proposant la suppression des avantages acquis, dans l'apaisement. L'État devra, pour y parvenir, offrir à chaque perdant un paiement, solde de tout compte, qui compense le sacrifice exigé. Pour la première fois en France, deux économistes évaluent le coût financier de chacune de ces réformes. Leur conclusion est sans appel : pour réformer la France, il faut impérativement payer les rentiers. Acheter le livre sur Amazon

  • 5 février 2007

    Et si l'augmentation des dépenses de santé était une bonne nouvelle?

    Et si l'augmentation des dépenses de santé était une bonne nouvelle?

    Malgré vingt plans de redressement en vingt-cinq ans, l'Assurance maladie est à la dérive, avec une dette cumulée de plus de 100 milliards d'euros. Le ministère des Finances préconise d'éviter les déficits, les Français semblent préférer dépenser en fonction des besoins. La question alors est sans doute moins de contenir les dépenses que de faire des choix collectifs pour dégager de nouvelles ressources. Qui paiera ? Comment garantir l'équilibre budgétaire sans dénier aux patients l'accès au progrès médical ? Une nouvelle gouvernance s'impose. Le principe actuel selon lequel chacun paie selon ses moyens et reçoit selon ses besoins pourrait être amendé afin de ne pas contribuer comme il le fait aujourd'hui aux déséquilibres entre générations.

  • 12 février 2006

    Bolkestein : le grand fiasco de la Commission

    La Directive Bolkestein représente un effort de la Commission pour ouvrir les services à la concurrence afin de doper richesse et emploi en Europe. Paradoxalement, la Directive Services, qui en toute bonne logique eût dû être combattue par la droite corporatiste anti-libérale et les lobbies des professions réglementées, a été attaquée par la gauche et les syndicats de travailleurs, alors que ces derniers étaient peu ou pas concernés en tant que travailleurs et étaient bénéficiaires en tant que consommateurs! Les oppositions à la directive n’expliquent cependant pas tout. Dans cette affaire la Commission a commis de graves erreurs qui expliquent son échec.